Reblochon et viande hachée aux Escherichia coli, lait aux salmonelles, lait aux entérobactéries, jambon aux listeria,… les rappels de produits alimentaires se multiplient.
La gestion de milliers de tonnes de déchets potentiellement toxiques se fait jusqu’alors dans le plus grand désordre. Le Ministère de l’Agriculture autorise même la méthanisation au risque de voir prospérer les bactéries pathogènes dans les boues d’épandage.
Lactalis a longtemps recommandé aux particuliers de « jeter » les boîtes suspectes et les salmonelles avec. Début février 2018, Lactalis a répondu au rappel à l’ordre de Robin des Bois en rectifiant le tir et en recommandant de “ramener les boîtes aux points de vente”. L’entreprise s’engageait aussi à tenir Robin des Bois informé dans les meilleurs délais de la destruction des déchets. Depuis, la seule information que nous avons obtenue provient de la presse normande et concerne un vol de déchets Lactalis dans un hangar près du Havre, 6 mois après leur retrait des gondoles de la grande distribution.
Les produits alimentaires défectueux sont le plus souvent des déchets infectieux.
Il faut imposer l’incinération en urgence, en flux tendu et à haute température de cette multitude de petites bombes bactériologiques potentiellement actives.
Voir aussi:
Déchets de Lactalis, 15 janvier 2018
Déchets de Lactalis – n°2, 6 février 2018
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