Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°9
Contrôle radiologique des poissons et autres produits de la mer pêchés dans le Pacifique du Nord Ouest.
Les autorités françaises et européennes ne semblent pas avoir pris la mesure de toutes les difficultés soulevées par le contrôle des poissons et autres produits de la mer susceptibles d’être contaminés par les dépôts atmosphériques et les rejets liquides radioactifs dans les eaux côtières et hauturières du Pacifique du Nord Ouest. C’est la zone de production la plus productive de l’Océan Mondial. Elle est exploitée par les flottes du Japon, de la Chine, de la Corée du Sud, de Taïwan et de la Russie. La pêche IUU – illicite, non déclarée et non réglementée- y est très active.
La capture globale est d’environ 20 millions de tonnes/an. Les captures d’anchois japonais et de maquereaux atteignent respectivement 1,5 million de tonnes/an et 900 milles tonnes. Les captures d’encornets, seiches et poulpes sont de l’ordre de 1 million de tonnes, celles de calmar japonais et de pétoncle du Japon respectivement de l’ordre de 1 million de tonnes et 200 milles tonnes.
Il est important du point de vue sanitaire d’installer en Europe une vigilance renforcée sur les ressources halieutiques en provenance des tous les pays pêchant dans le Pacifique du Nord Ouest ou transformant des produits de cette zone. En ce qui concerne la France, cette vigilance devrait en particulier être exercée sur les marchés internationaux de Rungis et de Boulogne-sur-Mer, sur les importateurs et sur les distributeurs de poissons et de sushis. Elle doit être maintenue plusieurs années compte tenu des capacités de congélation des pays producteurs.
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