L’Eastsea, construit en 1966 à Bremen en Allemagne, était en l’an 2000 immatriculé à Belize. Récemment immatriculé sous le registre de complaisance cambodgien, il était jusqu’à son échouage classifié par la société française Véritas. Inspecté en Juillet 2000 dans un port italien dans le cadre du Mémorandum d’entente de Paris, trois déficiences y avaient été relevées. Aucune n’a été corrigée et l’Eastsea a pu reprendre librement sa route.
Son âge, sa taille, le fait qu’il soit renforcé glace avec une étrave et des fonds consolidés en faisaient un candidat naturel au trafic de réfugiés et à l’échouage en Méditerranée.
Robin des Bois s’indigne qu’une société française agréée par le Ministère des Transports puisse délivrer des certificats de navigation à des bateaux aussi anciens et aussi mal entretenus.
Robin des Bois demande que tous les réfugiés sans discrimination d’âge ou de sexe soient intégrés si ils le désirent en France, pays d’accueil qui par ses agissements complices à couvert la navigation de ce navire.
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