A trois jours du 14 juillet, villes et villages français mettent la touche finale aux préparatifs de la fête nationale et notamment au clou du spectacle, le feu d’artifice.
Élément incontournable des festivités, le feu d’artifice peut être à l’origine de feux de forêt. La banque de données Prométhée, répertoriant les incendies de forêts en région Méditerranéenne*, recense 7 feux de forêt dus aux feux d’artifice depuis le 1er mai 2017 pour une surface de 7,21 hectares. Des feux déclenchés par des fusées d’artifice peuvent se propager à des usines ou entrepôts sensibles et à des lotissements résidentiels.
Un feu d’artifice, même un feu tiré en famille ou entre amis, peut très vite entraîner des conséquences désastreuses pour les forêts rurales et péri-urbaines et pour tous les couverts végétaux.
En conséquence, Robin des Bois demande aux préfets et maires des départements et communes touchés par la sécheresse d’interdire les feux d’artifice prévus les 13 et 14 juillet.
Le feu d’artifice est également un gros pollueur. Le feu d’artifice de la Tour Eiffel du 14 juillet, avec ses 30 tonnes de poudre noire, entraîne à lui seul le rejet de près de 15 tonnes de CO2, soit près de 3000 voitures faisant le tour du périphérique parisien. L’analyse effectuée par Airparif en 2012 a montré que la concentration des particules fines dans l’air suite au spectacle augmentait de 3000% dans la zone de tir.
Les feux d’artifice ne polluent pas seulement l’air. En retombant, les poussières de soufre, de perchlorate, de colorants chimiques et les résidus solides de fusées polluent les sols, les cours d’eau et la mer.
Voir aussi :
Attention au feu, 10 juillet 2012
Les feux d’artifice sont-ils polluants ?, Futura-Sciences
* Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse, Aude, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales, Ardèche , Drôme, Haute Corse, Corse du Sud
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