La non reconduction de la dérogation est une grande déception. L’acharnement de Greenpeace à torpiller une flotte de haute mer, de taille artisanale, est scandaleux ; plus qu’une erreur technique, il y a là une injustice.
En tant qu’observateur à l’I.A.T.T.C., Robin des Bois a pu constater que Greenpeace Amérique travaille avec les scientifiques, les armateurs industriels, les conserveurs et les pêcheurs pour tenter de réduire la mortalité des dauphins dans le cadre de la pêche à la senne tournante dans le Pacifique Est. Les dauphins, pour faciliter la pêche au thon albacore, sont encerclés. Il ne s’agit pas de prises accidentelles, mais bien de captures volontaires de dauphins.
C’est pour des raisons politiques liées à son implantation en Amérique Latine et notamment au Mexique, au Venezuela et au Chili, que Greenpeace accepte le principe d’encerclement des dauphins et prétend vérifier l’application de mesures visant à faciliter leur libération pendant la manœuvre de pêche. En Amérique centrale et latine, Greenpeace donne dans le tiers-mondisme.
En Europe, il est plus rentable de s’apitoyer sur le sort des dauphins que sur celui des pêcheurs…ou des merlus.
Si il y a encore une petite chance de gagner en février, Robin des Bois se battra, en particulier pour sauver l’île d’Yeu qui, privée des ressources de la pêche, deviendrait très vite un parc à touristes, ce qui, bien entendu, est le dernier souci d’une multinationale de l’écologie.
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