Objet: soutien de Robin des Bois à la manifestation d’opposition à l’incinérateur – samedi 29 novembre.
L’implantation d’un incinérateur de 190.000 t/an dans une commune rurale qui doit en produire 500 t/an est une injustice sociale et une non-conformité à la loi de 1992 relative à la gestion et à la valorisation des déchets. En effet, les incinérateurs de cette taille sont implantés en périphérie des métropoles régionales comme Rouen, Toulouse, Nantes et alimentent des réseaux de chaleur contribuant au fonctionnement d’usines voisines ou du chauffage urbain.
Si toutefois cette unité produisait un appoint en électricité, il faudrait ajouter aux nuisances induites un couloir de ligne d’évacuation de l’énergie.
La superficie de la parcelle choisie (25 hectares) permettrait des traitements connexes des déchets comme le compostage et la maturation des mâchefers, autant d’activités créant plus d’inconvénients statiques et de transports que d’emplois.
Le processus municipal qui a abouti à l’acceptation du projet heureusement aujourd’hui invalidée sur la commune de Grosbreuil est une curiosité administrative. Il est plutôt d’usage que les conseils municipaux donnent leur avis après l’enquête publique, une fois que toutes les informations et avis aient été exprimés et entendus et que l’ensemble de la population soit totalement informée.
Faire passer un tel projet en réunion du conseil sous l’ordre du jour “traitement des ordures ménagères” est particulièrement insidieux.
Nous comprenons que pour des citoyens de Grosbreuil les mots couverts du maire résonnent comme les mots de la fin du maire.
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