Le Sedov, qui n’est pas le plus grand voilier du monde contrairement à la rumeur, et qui n’est pas géré par “l’Université de Mourmansk” mais par la “State Academy of the fishing fleet” de Mourmansk, Fédération de Russie, a donc pris la poudre d’escampette.
Son commandant a refusé de prendre en main le procès verbal de saisie consécutif à l’appel interjeté par les avocats du créancier du Sedov. Bel exemple pour les commandants des futurs bateaux endettés ou sous-normes (ce sont souvent les mêmes) qui viendront fréquenter les ports français dans les années à venir.
Quant aux conditions sociales imposées à l’équipage du Sedov, ces adolescents barricadés qui survivent grâce à la vente officielle d’effigies de M. Poutine, on n’en saura guère plus, une fois de plus, sinon qu’ils sont très disciplinés, jusqu’à assister à un procès devant le Tribunal de Grande Instance de Brest, triés sur le volet, les plus jeunes en premier.
Le Sedov, cette espèce d’agence de renseignements et de tourisme, ce charter pour entreprises modernistes, n’hésite pas, comble de l’hypocrisie, à hisser le drapeau breton – c’est marqué dans les contrats d’animation -. A quand celui de la Tchetchènie ?
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