La perte dans la nuit du 5 au 6 septembre 2001 d’une bombe de 250 kg tractée par le Groupement des Plongeurs Démineurs de Cherbourg entre le sud des installations portuaires du Havre et la zone de pétardage confirme les craintes de l’association Robin des Bois et justifie ses appels au report des opérations en plein jour.
Si la bombe est munie d’un marqueur comme cela devrait être le cas, elle peut être relocalisée immédiatement et entourée d’un périmètre de sécurité puis faire l’objet d’une deuxième tentative de relevage et de pétardage.
Si elle n’est pas munie de marqueur, tout le corridor entre la zone de débombage près des stockages pétroliers de la CIM et la zone de pétardage à 4,6 km du Havre doit être interdit aux activités de pêche et éventuellement aux autres activités nautiques.
Contrairement à ce que pensent le Préfet Maritime de Cherbourg et le Préfet de Seine – Maritime, la sécurité ne se traite pas par des avenants ou des régularisations à postériori et ne se plie pas aux exigences d’une administration portuaire qui a pesé pour que l’opération soit réalisée dans la nuit du 5 au 6 afin de ne pas perturber l’escale du paquebot Legend of the seas arrivé ce matin à 7 heures.
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