Un calme presque plat pour le début de l’année mais quand même 222 navires partis à la casse, soit un convoi de 34 km de long. Les pétroliers sont en tête. Ils partent de plus en plus jeunes à la casse surtout les double-coques. L’Amba Bhavanee démoli à Alang avait 15 ans.
En tonnage, le Bangladesh rafle la mise avec l’échouage des pétroliers provisoirement interdits au Pakistan. La Chine reste hors jeu.
27% des navires démolis appartenaient à des armateurs européens ou de l’AELE.
Sur 222 navires, 6% seulement ont été démolis en Europe.
Les prix de vente aux chantiers s’étalent entre 750 US$ par tonne pour le transporteur de gaz Sigloo Hav grâce à ses citernes en inox, 450 US$ par tonne dans le sous-continent indien, et dans les 5 à 6 US$ par tonne pour l’Ocean Jasper vendu en l’état à Brest pour démolition à Brest.
Le plus bankable du trimestre est le pétrolier Mistral vendu au Pakistan pour plus de 20 millions d’US$.
Cap sur l’Afrique avec les épaves en Afrique de l’Ouest, le mémorandum d’Aboudja qui ne décolle pas, l’analyse du pavillon de libre immatriculation du Togo et l’exemple du port d’Abidjan avec un ex thonier français sous pavillon Bélize, fin prêt pour la pêche illégale dans le golfe de Guinée.
Après de nombreuses anomalies et naufrages, la France serre la vis aux remorquages de navires en fin de vie.
Le Panagia Parou, ex ferry rapide NGV ASCO de la Société Nationale Corse Méditerranée, naufragé à quai à Algésiras, part à la casse en Turquie.
Les amendes infligées à l’armateur hollandais Seatrade pour exportation illégale de déchets – 4 navires – sont des pourboires au regard des profits engrangés par l’exportation de 15 navires.
A la Casse n°51, 91 pages, 275 photos, 88 sources (pdf – 16,2 Mo)
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