Le naufrage de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer)

13 juin 2019

Le deuil, la compassion, les minutes de silence, les émotions à l’Assemblée Nationale, les flots de paroles et d’hommages dus aux héros de la SNSM ne doivent pas cacher le quasi zéro de l’État dans son assistance à cette institution chargée d’une mission de service public. La SNSM a pour mission de sauver des marins et autres usagers de la mer au large de l’hexagone et des territoires ultra-marins.

Le canot Patron Jack Morisseau qui s’est retourné en portant secours à un pêcheur a été construit en 1986. Comme ses sisterships, il devait être retiré du service en 2016 mais l’âge limite de 30 ans a été repoussé à 40. La SNSM n’a pas les capacités financières pour renouveler sa flotte. Les navires obsolètes continuent à braver les tempêtes.

La station des Sables-d’Olonne dispose d’un canot tout-temps moderne, un prototype construit en 2016 en Bretagne mais il est indisponible à cause d’une malfaçon critique. La date de sa remise en service n’est pas connue. Dans son état actuel, il ne peut pas être considéré comme insubmersible.

Xavier de la Gorce, président de la SNSM, réclame des Assises Nationales du sauvetage en mer. Il faut aussi être debout et exiger du gouvernement l’assistance financière et technique nécessaire à la sauvegarde des sauveteurs et des naufragés.

 

 

 

 

Imprimer cet article Imprimer cet article