Constatant que le Han, ex – Palatial 1 est désormais sans pavillon, sans certificat de navigation et sans titre de sécurité,
Constatant qu’il n’est donc plus un navire au sens du droit maritime, et qu’en conséquence, il ne peut plus faire l’objet d’une exploitation commerciale,
Sachant cependant que le Han, alors qu’il s’appelait encore Palatial 1 a chargé avec l’accord du port de Brest environ 1.500 tonnes de matériel polluant ayant servi au pompage de l’Erika et vendu par Total à un industriel grec non identifié,
Sachant en outre que le propriétaire du Han persiste à vouloir livrer ce fret dans un port grec ou turc,
Regrettant que le gouvernement français autorise en dernier ressort le départ en remorque du Han avec son fret dans la cale, et qu’ainsi un engin encore flottant se voit autorisé à assurer une mission commerciale de transport maritime, ouvrant la voie à un nouveau mode de transport par épave en remorque, encore plus économique que le moins cher des navires battant pavillon national ou de complaisance,
Et consciente enfin du fait que la démolition du Han à son arrivée éventuelle dans un port de Méditerranée n’est pas garantie puisque ses propriétaires actuels, ou éventuels repreneurs, le destinent à la navigation, suivant l’exemple du R Jupiter se livrant à des réparations et des opérations commerciales dans des ports concernés par le Mémorandum de Paris ou hors de ces ports, alors qu’il était immédiatement voué à la démolition d’après les autorités françaises,
L’association Robin des Bois demande le débarquement immédiat de ces marchandises illégalement embarquées et la démolition à Brest de cet ex – caboteur de 82 mètres.
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