Posts Tagged "A la Casse"

Bulletin « A la Casse » n°21

2 nov. 2010

Bulletin trimestriel d’information et d’analyse sur la démolition des navires de Robin des Bois vient de paraître.

– Le Bangladesh a le mal de mer (p 1).

– Démolition sauvage en Afrique, le Togo pavillon du dernier voyage (p 3).

– La Turquie ferraille les vieux navires en Méditerranée (p 4).

– Une exceptionnelle (on l’espère) baraterie mise au jour grâce au numéro 20 de A la Casse.com (p 5).

– Un pétrolier ravitailleur de la flotte baleinière japonaise part à la casse en Inde (p 14).

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Bulletin « A la Casse » n°20

21 juil. 2010

La 20ème livraison d’ « A la casse.com », le succès éditorial de Robin des Bois consacré à la démolition des navires est dans le kiosque du sous-marin Internet de l’association.

Cette initiative est entièrement financée par Robin des Bois.

–          45 pages pour tout savoir sur le sujet

–          De l’amiante dans les navires neufs

–          L’Aristos II (page 8), pétrolier de l’armada Trafigura – les déchets en Côte d’Ivoire- qui a failli être utilisé à la place du Probo Koala parti à la casse … au Bangladesh.

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Bulletin « A la Casse » n°19

21 avril 2010

Bulletin « A la Casse » n°19

Entre le 1er janvier et le 4 avril 2010, 233 navires sont partis pour la démolition. Le rythme reste élevé avec 18 navires par semaine. Tant en nombre qu’en tonnage, l’Inde avec 120 navires (42%) reste la destination numéro 1 devant le Bangladesh, 55 (24%), le Pakistan, 25 (11%) et la Chine, 23 (9%). La démolition cumulée permettra le recyclage de près de 2 millions de tonnes de métaux.

La crise est finie !
Les tarifs offerts par les chantiers de démolition sont en hausse sensible et continue, dans les chantiers du sous-continent indien mais aussi en Chine ; ils atteignent les 400 $, voire 500 $ pour les pétroliers et davantage pour les navires contenant de l’inox. Le record du trimestre est obtenu par le chimiquier norvégien Spirit acheté 780 $ la tonne par un chantier indien, un prix rarement atteint même en 2008.

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Bulletin « A la Casse » n°16

9 juil. 2009

Bulletin « A la Casse » n°16

La honte subsiste mais la scène du crime a disparu.
En octobre 1992, le Renata alors MC Ruby est la propriété de la société MC Shipping, une filiale  du groupe monégasque Vlasov ; le gestionnaire du navire est V Ships, une autre filiale du groupe. Le navire charge au Ghana du cacao à destination du Havre, Amsterdam et Hambourg. Durant le voyage, neuf passagers clandestins sont découverts, dépouillés de leur argent et séquestrés dans le peak avant ;  ils sont ensuite sortis de nuit sur le pont puis assommés et jetés à l’eau en pleine mer entre Takoradi et Le Havre. Le seul rescapé donnera l’alerte au Havre.Le 9 décembre 1995, à l’issue d’un procès de quatre semaines, le commandant et son second sont condamnés à la réclusion à perpétuité et trois autres membres de l’équipage ukrainien à 20 ans de détention. Ni le groupe Vlasov, ni ses filiales MC Shipping et V. Ships n’ont été condamnés, en dépit des conditions dégradées imposées à l’équipage et des nombreux trafics annexes mis en évidence sur le navire et connus de tous. Le lien substantiel entre les gestionnaires du MC Ruby et l’équipage n’a pas été retenu. Voir « Coke en stock », La Flèche, hiver 1996 et « Le désert des Barbares » communiqué de Robin des Bois, 9 décembre 1995.

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Bulletin « A la Casse » n°15

14 avril 2009

Bulletin « A la Casse » n°15

Adieu Bangladesh, bonjour Philippines ?
Le 18 mars, la Haute Cour de Justice du Bangladesh a décidé la fermeture sous deux semaines des chantiers de démolition qui n’auraient pas de permis garantissant les normes environnementales, soit dans les faits tous les chantiers du pays ; la décision interdit également l’importation des navires qui n’auraient pas bénéficié d’une extraction préalable des polluants (amiante, PCB, métaux lourds, hydrocarbures…). Les industriels ont obtenu un délai de trois semaines pour préparer un appel contre cette décision. En attendant, les navires continuent d’arriver et d’être beachés à Chittagong. Il reste à voir comment cette décision va être suivie d’effet et si elle va inciter le gouvernement du Banglesdesh à mettre en place des normes et un suivi des conditions environnementales et sociales de démantèlement ou si le marché de la démolition ne va pas se déplacer : les armateurs japonais qui ont un surplus de navires à démolir en raison de la crise pousseraient le gouvernement des Philippines à se lancer sur le marché .

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