Voulez-vous que l’Europe finance la reprise de la chasse à la baleine ?
Communiqué n°1
Commission Baleinière Internationale
21-25 juin 2010 Agadir – Maroc
La 62ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale se tient à Agadir du 21 au 25 juin. Elle devrait se prononcer sur un faux-semblant de compromis dadaïste et hypocrite qui pendant 10 ans entérinerait les chasses japonaise, norvégienne et islandaise, de l’Arctique à l’Antarctique. Ce document, fruit hybride d’une concertation entre quelques Etats membres de la CBI, cite parmi les espèces-cibles les rorquals communs, les rorquals de Minke, les baleines à bosse, les baleines franches, les rorquals de Bryde, les rorquals de Sei et les cachalots. Bien sûr, la reprise de la chasse sera labellisée et certifiée par la présence d’observateurs embarqués sur les bateaux-abattoirs. Ils ne seront pas bénévoles. Leur salaire officiel sera à la charge de la CBI et les pays européens membres verraient leurs cotisations cumulées passer de 800.000 à 1.500.000 euros par an. Des efforts seront aussi déployés et financés pour que les baleines ne soient pas au moment de leur capture et de leur achèvement exposées à des souffrances inutiles. Tout sera organisé pour que le bien être des baleines soit assuré quand elles seront harponnées.
J’harponne II
A l’occasion de la 57 ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale -CBI- qui se tiendra à Ulsan en Corée du Sud du 20 au 24 juin, le Japon présente JARPA II, un nouveau programme à long terme de chasse à la baleine en Antarctique légitimé par des recherches scientifiques. JARPA I (Japan’s Whale Research Program under Special Permit in the Antarctic) en vigueur depuis 1988 pourchasse exclusivement les petits rorquals (rorquals de Minke). Le quota annuel des prédateurs scientifiques était de 300 individus. A partir de 1995, il est passé à 400. Tout ceci se passe dans le sanctuaire Antarctique établi par la CBI en 1994.
Le contre-sommet des éléphants
A Johannesburg, le développement durable de la chasse à l’éléphant d’Afrique (Loxodonda africana) est un des sujets des couloirs officiels. La tâche est vitale d’après les autorités d’Afrique australe. Il s’agit de convaincre les délégations internationales de consolider la reprise du commerce international de l’ivoire amorcée en 1997 au Zimbabwe lors de la 10ème réunion plénière de la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d’Extinction). La prochaine réunion plénière de la CITES se tiendra en novembre au Chili.
Commission Baleinière Internationale : vers un sanctuaire en Arctique
Dublin
La Commission Baleinière Internationale réunie à Dublin pour son 47ème meeting a décidé d’approfondir les recherches scientifiques internationales sur le comportement, et l’état sanitaire des baleines en Arctique. L’océan Arctique est le principal lieu d’alimentation, de rassemblement et de reproduction de 9 espèces de baleines, dont la baleine bleue, placées sous la responsabilité de la CBI.
Vers l’océan Arctique convergent les pollutions atmosphériques et marines des grands bassins industriels des pays riverains (l’Islande, la Suède, les Etats-Unis, la Norvège, la Finlande, le Canada, le Danemark, la Russie) et des pays d’Europe du Nord. L’habitat des baleines est en outre perturbé par les nombreuses exploitations minières, pétrolières et gazières circumpolaires.
Commission Baleinière Internationale : vers un sanctuaire en Arctique
Dublin
La Commission Baleinière Internationale réunie à Dublin pour son 47ème meeting a décidé d’approfondir les recherches scientifiques internationales sur le comportement, et l’état sanitaire des baleines en Arctique. L’océan Arctique est le principal lieu d’alimentation, de rassemblement et de reproduction de 9 espèces de baleines, dont la baleine bleue, placées sous la responsabilité de la CBI.
Vers l’océan Arctique convergent les pollutions atmosphériques et marines des grands bassins industriels des pays riverains (l’Islande, la Suède, les Etats-Unis, la Norvège, la Finlande, le Canada, le Danemark, la Russie) et des pays d’Europe du Nord. L’habitat des baleines est en outre perturbé par les nombreuses exploitations minières, pétrolières et gazières circumpolaires.