Sark Trader, une émule du Ievoli Sun
Le chimiquier Sark Trader, battant pavillon panaméen et appartenant à un armateur norvégien, est en fâcheuse posture. A quai dans le port de Calais depuis quelques jours, il est désormais immobilisé par les Affaires Maritimes suite à plusieurs anomalies constatées sur le navire et à des dysfonctionnements en cours d’accostage et de chargement, dont des fuites d’acide sulfurique.
Il aurait été prescrit à l’armateur de décharger les 2000 tonnes d’acide sulfurique. L’acide sulfurique a une action corrosive et peut être une source secondaire d’incendie et d’explosion. Il est dangereux au contact notamment pour les yeux et les muqueuses. La perte d’acide sulfurique dans les bassins d’un port, dans une rade ou dans un fleuve, aurait des conséquences graves pour l’environnement et les riverains.
Trafic d’acide à Calais
Le Ievoli Sun et le Balu n’ont pas suffi. Le premier a coulé dans la Manche avec 4.000 tonnes de styrène, le second a coulé au large du Golfe de Gascogne avec 6.000 tonnes d’acide sulfurique. C’était le 31 octobre 2000 et le 20 mars 2001.
Un autre chimiquier venu charger de l’acide sulfurique est immobilisé depuis plusieurs jours par les Affaires Maritimes dans le port de Calais. Dès son entrée le 8 avril, il a attiré l’attention des observateurs portuaires. Il était précédé par une mauvaise réputation et scruté par les Affaires Maritimes, qui n’ont cependant pas entrepris d’inspection lors de son arrivée. Des fuites sont survenues en cours de chargement au niveau des tuyauteries et vannes de pompage. Ces opérations ont été interrompues. Une inspection a eu lieu. Il a été décidé en fin de semaine dernière de vider le navire des 2.000 tonnes d’acide sulfurique déjà embarquées.
Trafic d’acide à Calais
Le Ievoli Sun et le Balu n’ont pas suffi. Le premier a coulé dans la Manche avec 4.000 tonnes de styrène, le second a coulé au large du Golfe de Gascogne avec 6.000 tonnes d’acide sulfurique. C’était le 31 octobre 2000 et le 20 mars 2001.
Un autre chimiquier venu charger de l’acide sulfurique est immobilisé depuis plusieurs jours par les Affaires Maritimes dans le port de Calais. Dès son entrée le 8 avril, il a attiré l’attention des observateurs portuaires. Il était précédé par une mauvaise réputation et scruté par les Affaires Maritimes, qui n’ont cependant pas entrepris d’inspection lors de son arrivée. Des fuites sont survenues en cours de chargement au niveau des tuyauteries et vannes de pompage. Ces opérations ont été interrompues. Une inspection a eu lieu. Il a été décidé en fin de semaine dernière de vider le navire des 2.000 tonnes d’acide sulfurique déjà embarquées.
Saint – Malo: 1er rassemblement de vieux chimiquiers
Le Capo Azzuro, chimiquier de 25 ans, immatriculé à Palerme et armé par Spartivento Navale basée à Gènes, est parti vendredi de Saint-Malo où il était retenu depuis le 17 janvier 2001. Les Affaires Maritimes de Saint-Malo n’ont autorisé le navire à repartir qu’à la condition qu’il aille, immédiatement après avoir déchargé le reste de sa cargaison d’acide phosphorique à la Rochelle, subir des réparations dans un chantier naval à Augusta, en Sicile. Ces réparations concernent entre autres l’indicateur de barre, le calcul de la stabilité du chargement, l’accès aux pompes à incendie, le guindeau, le chauffage, la ventilation, les douches et la cuisine. Une copie du contrat de réparation a été fournie aux Affaires Maritimes. Si la coopération européenne fonctionne, le navire ne devrait pas pouvoir reprendre la mer sans être remis au normes. Contrairement à l’armateur de l’Annamaria, l’armateur du Capo Azzurro a préféré la réparation à la démolition.
Saint-Malo: 1er rassemblement international des vieux chimiquiers
Deux navires – citernes transportant de l’acide phosphorique sont depuis le 5 janvier 2001 et le 17 janvier 2001 retenus dans le port de Saint-Malo, pour cause de déficiences techniques ou structurelles.
En premier, l’Annamaria pourrait prendre le départ, ce soir, vers 20 heures, à destination d’Aliaga en Turquie où il serait détruit selon les assurances données au Centre de Sécurité des Navires de Saint-Malo. L’armateur norvégien de l’Annamaria préfère envoyer son navire de 25 ans à la casse plutôt que de lui faire subir de coûteuses réparations.