Clipperton : échouage du Sichem Osprey
Sichem Osprey
Communiqué n°3
Selon un communiqué en provenance de V Ships, gestionnaire du navire, le Sichem Osprey a été dégagé le 6 mars à 22 h de sa position d’échouage sur l’atoll français de Clipperton. Le déséchouage a pu être réalisé grâce à l’allègement des 6.000 t d’huile de soja et d ‘une partie du xylène.
Echouage sur Clipperton
Sichem Osprey
Communiqué n°2
La compagnie-mère propriétaire du Sichem Osprey est Eitzen Holding AS basée en Norvège. La filiale Eitzen Chemical a son siège commercial au Danemark. Le gestionnaire du navire est V Ships-Royaume-Uni.
Robin des Bois constate que le gouvernement français communique sur cet échouage 48 h après l’envoi de son communiqué alors que l’accident a eu lieu dans la nuit du 10 février. Robin des Bois rappelle que l’huile végétale est considérée comme un polluant marin non toxique. Son déversement massif entraîne l’engluage du littoral et des oiseaux ce qui est particulièrement dommageable pour la colonie de fous masqués de l’île de Clipperton. Il semblerait que le Sichem Osprey contienne plus de 10.000 t d’huile végétale.
Clipperton : loin des yeux, près de la pollution
Dans l’immensité de l’Océan Pacifique, un chimiquier danois battant pavillon maltais, servi par 19 marins russes, lettons et philippins et se dirigeant de la Nouvelle-Orléans à Ulsan en Corée du Sud s’est, après avoir franchi le canal de Panama, échoué sur l’atoll de Clipperton dont la superficie globale est environ de 6 km2. Cette étourderie s’est produite le 10 février vers 4 heures du matin, par temps calme, et à pleine vitesse tant et si bien que le Sichem Osprey a sa partie avant engagée dans l’atoll sur 60 m. La longueur totale du navire est de 170 m. Trois remorqueurs seraient aujourd’hui sur place dont le Revi, qui a appareillé de Papeete le 12 février.