Groningue, Verdun, Hiroshima : villes jumelées
Groningue, 1672. Hollande.
Le premier traité sur l’interdiction des poisons dans les armes de guerre a été signé le 27 août 1675 à Strasbourg par des conseillers du roi Louis XIV et de Léopold Ier de Habsbourg, empereur du Saint Empire romain germanique. Dans ce pacte sur l’échange des prisonniers pendant la guerre de Hollande, il a été précisé « qu’il sera fait défense aux soldats des deux partis de se servir de balles empoisonnées et de balles ramées et que s’il se trouvait des soldats saisis ou convaincus de s’en être servis, le parti dont ils seront sera obligé d’en faire une justice exemplaire ». A cette époque, les manuels d’arquebuserie et les stratèges recommandaient d’incorporer aux balles de l’arsenic et des venins végétaux. La balle ramée était un ensemble de 2 à 3 balles de fusil ou de boulets de canon enchaînés par un fil de laiton. « Ce qui rend l’effet extrêmement dangereux, c’est qu’en sortant du canon les 2 balles se séparent et occupent un grand espace » (dictionnaire des Arts et des Sciences, Thomas Corneille, 1694). Les balles ramées étaient des ancêtres des obus Shrapnel et autres grenades ou munitions à billes, à clous et à fragmentation.
Anciens sites de destruction d’obus Clere & Schwander – Muzeray, Vaudoncourt et Loison (55)
Extraits d’une réponse à une journaliste de Vice News
Etes vous surpris qu’un site de destruction d’obus d’une telle ampleur ait été découvert ?
Il n’est pas étonnant de découvrir l’existence de sites ayant servi à la neutralisation des obus. A la fin des 2 guerres mondiales, les obus qui n’avaient pas été tirés ont été confiés à des “recycleurs” qui opéraient une destruction rudimentaire et récupéraient les métaux. Robin des Bois pense que d’autres sites de ce type encore méconnus existent sur l’ensemble du territoire français et notamment en Lorraine. Nos recherches sur la Place à gaz au Nord-Est de Verdun laissaient évidemment la porte ouverte sur d’autres chantiers de recyclage et destruction des vestiges de guerre abandonnés.
Élimination des munitions chimiques syriennes (n°3)
Le navire américain Cape Ray se dirige vers la mer Méditerranée.
Sa mission est de détruire les substances prioritaires composant les munitions chimiques syriennes. Les seuls essais en mer du système mobile de neutralisation des armes chimiques ont été réalisés avec de l’eau.
Le scénario du Cape Ray a été mis en place « pour éviter d’avoir à déposer les substances chimiques sur un territoire quelconque où nous aurions eu à composer avec le contexte politique et environnemental et à se conformer à des lois nationales ». Telle est la déclaration début janvier du Sous-Secrétaire d’Etat à la Défense des Etats-Unis, Monsieur Frank Kendall.
Élimination des munitions chimiques syriennes (n°3)
Le navire américain Cape Ray se dirige vers la mer Méditerranée.
Sa mission est de détruire les substances prioritaires composant les munitions chimiques syriennes. Les seuls essais en mer du système mobile de neutralisation des armes chimiques ont été réalisés avec de l’eau.
Le scénario du Cape Ray a été mis en place « pour éviter d’avoir à déposer les substances chimiques sur un territoire quelconque où nous aurions eu à composer avec le contexte politique et environnemental et à se conformer à des lois nationales ». Telle est la déclaration début janvier du Sous-Secrétaire d’Etat à la Défense des Etats-Unis, Monsieur Frank Kendall.
Élimination des munitions chimiques syriennes (n°2)
Neutraliser les munitions chimiques syriennes sur le Cape Ray, un cargo transformé en plateforme industrielle et positionné dans les eaux internationales permettra de s’affranchir des réglementations nationales.
Cette première mondiale ferait de la haute mer une zone franche libérée de tout contrôle démocratique et des contraintes environnementales et sociales. L’OIAC et les Etats-Unis disent que 500 tonnes de munitions chimiques syriennes seront traitées en mer en quelques semaines alors que la fin du programme de destruction des munitions chimiques américaines est prévue pour 2023. Sur terre, les Etats-Unis espèrent traiter 3.100 tonnes en 10 ans. En mer, ils sont sûrs d’en traiter 500 tonnes en 4 semaines.