Que sont ils devenus ?
Liberté de Thon – n°3
PA – 2, Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre, Paris.
Dans la sous-commission numéro 2 consacrée à la réduction des capacités de pêche au thon rouge, la question du sort réservé aux navires annoncés comme « radiés » a été souvent évoquée. L’Union Européenne a par exemple annoncé que 126 senneurs et 130 palangriers avaient été retirés du secteur de la pêche au thon rouge entre 2008 et 2010, sans pour autant donner des informations précises sur la démolition, la reconversion ou les autres modalités de désarmement des navires. Des Etats-membres de la Méditerranée orientale ont aussi annoncé des retraits de remorqueurs consacrés au convoyage de cages d’engraissement ou de navires de pêche sans délivrer d’informations précises sur leur démolition ou leur redéploiement vers d’autres activités.
Bulletin « A la Casse » n°21
Bulletin trimestriel d’information et d’analyse sur la démolition des navires de Robin des Bois vient de paraître.
– Le Bangladesh a le mal de mer (p 1).
– Démolition sauvage en Afrique, le Togo pavillon du dernier voyage (p 3).
– La Turquie ferraille les vieux navires en Méditerranée (p 4).
– Une exceptionnelle (on l’espère) baraterie mise au jour grâce au numéro 20 de A la Casse.com (p 5).
– Un pétrolier ravitailleur de la flotte baleinière japonaise part à la casse en Inde (p 14).
Bulletin « A la Casse » n°20
La 20ème livraison d’ « A la casse.com », le succès éditorial de Robin des Bois consacré à la démolition des navires est dans le kiosque du sous-marin Internet de l’association.
Cette initiative est entièrement financée par Robin des Bois.
– 45 pages pour tout savoir sur le sujet
– De l’amiante dans les navires neufs
– L’Aristos II (page 8), pétrolier de l’armada Trafigura – les déchets en Côte d’Ivoire- qui a failli être utilisé à la place du Probo Koala parti à la casse … au Bangladesh.
Bulletin « A la Casse » n°19
Entre le 1er janvier et le 4 avril 2010, 233 navires sont partis pour la démolition. Le rythme reste élevé avec 18 navires par semaine. Tant en nombre qu’en tonnage, l’Inde avec 120 navires (42%) reste la destination numéro 1 devant le Bangladesh, 55 (24%), le Pakistan, 25 (11%) et la Chine, 23 (9%). La démolition cumulée permettra le recyclage de près de 2 millions de tonnes de métaux.
La crise est finie !
Les tarifs offerts par les chantiers de démolition sont en hausse sensible et continue, dans les chantiers du sous-continent indien mais aussi en Chine ; ils atteignent les 400 $, voire 500 $ pour les pétroliers et davantage pour les navires contenant de l’inox. Le record du trimestre est obtenu par le chimiquier norvégien Spirit acheté 780 $ la tonne par un chantier indien, un prix rarement atteint même en 2008.
Un ex cargo nucléaire part à la casse à Alang
Sans tambour et sans trompette, l’Allemagne, pionnière en Europe de l’application de l’énergie atomique à la propulsion des navires, a laissé partir à la démolition manuelle dans la baie d’Alang en Inde son ex-Otto Hahn mis en exploitation en 1967. Symbole de l’échec de la première vague de navires marchands à propulsion nucléaire, l’Otto Hahn a été reconverti en cargo conventionnel en 1980. Le réacteur nucléaire de 38 MW a été enlevé, mais il est légitime de suspecter après treize ans d’exploitation que des éléments internes de la structure de l’ex-Otto Hahn aient été contaminés ou irradiés par des rejets ou des rayonnements non maîtrisés. Le navire a été victime d’un accident nucléaire majeur en août 1973 quand deux assemblages combustibles du réacteur se sont fissurés.