CITES : 40 ans et plus toutes ses dents
Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2013 – Bangkok
Lors de sa signature il y a 40 ans, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction était visionnaire comme l’ont souligné les discours prononcés à Bangkok à l’occasion de l’ouverture de sa 16ème session plénière. Aujourd’hui elle est retardataire. Elle est déconnectée des contaminations chimiques et radioactives de la faune sauvage, des perturbations climatiques, des chaos politiques et des transhumances humaines qui accélèrent la vitesse d’extinction de la biodiversité.
Du calme pour les éléphantes !
Aucune réglementation française ou européenne ne traite explicitement de la tuberculose chez les espèces animales sauvages ou en captivité.
Le décret du 30 juin 2012 du Ministère de l’Agriculture ne mentionne pas la tuberculose dans la liste des dangers sanitaires pour lesquels les plans nationaux d’intervention d’urgence doivent être élaborés. Dans ce cadre d’urgence, le préfet a à sa disposition 8 autres options que l’abattage des animaux malades ou contaminés ou ayant été exposés à la contagion.
Sauvez les vieilles dames ! n°2
En liberté, les éléphants d’Asie vivent entre 50 et 60 ans. En captivité, ils vivent un peu moins longtemps.
Les « deux vieilles dames » de 42 et 43 ans qui animent depuis des années le zoo du parc de la Tête d’Or sont condamnées par la mairie de Lyon et la préfecture de région à la retraite anticipée.
Ce n’est pas de l’euthanasie à tort citée dans les communiqués officiels, c’est de l’empoisonnement par injection intraveineuse de pentobarbital. La mission et la définition de l’euthanasie sont de mettre un terme aux souffrances d’un malade incurable.
Sauvez les vieilles dames !
La mise à mort des deux éléphantes d’Asie du jardin zoologique de la Tête d’Or à Lyon serait entachée de cruauté et d’illégalité.
Cruauté
Chaque année, des milliers d’éléphants sont eux aussi mis à morts en Afrique ou en Asie par la faute du trafic illégal d’ivoire et de la régression des habitats naturels. Viendrait s’y ajouter l’exécution de ces deux éléphantes de 42 et 43 ans, un âge très respectable pour les espèces éléphantines qu’un nombre infime de spécimens dans les milieux sauvages a aujourd’hui la chance de connaître.
L’éléphant n’est pas une marchandise
CITES 2000 – Nairobi
La 11ème Conférence des Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) s’est ouverte aujourd’hui au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, à Nairobi, au Kenya. Lors de la dernière session plénière, en juin 1997, à Harare (Zimbabwe), les populations d’éléphants (Loxodonta africana) du Zimbabwe, du Botswana et de la Namibie ont été déclassées de l’annexe I (interdiction du commerce international) à l’annexe II (commerce contrôlé). Ce déclassement partiel visant à exporter de l’ivoire vers un importateur unique, le Japon, ne devait devenir effectif qu’après renforcement de la coopération internationale dans la maîtrise du braconnage des éléphants et de la contrebande de l’ivoire. Depuis 1997, à travers l’Afrique et l’Inde, le braconnage des éléphants s’est multiplié et les trafiquants d’ivoire ont récupéré leurs parts de marché.