Le naufrage du Liberia dans les ports français
Depuis le 7 mai 2001 est entré en vigueur un embargo international décidé par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur les diamants en provenance du Libéria, ainsi qu’un embargo aérien et un embargo sur les armes à destination de ce pays. Suite aux révélations de la mission d’enquête de l’ONU -Sierra Leone Expert Panel- concernant l’implication directe de l’industrie forestière du Liberia dans le soutien financier et matériel aux rebelles du Revolutionary United Front (RUF) en Sierra Leone, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne demandaient l’inclusion des exportations de bois dans les mesures d’embargo. L’opposition concertée de deux membres permanents du Conseil de Sécurité, la France et la Chine, a fait échouer cette démarche.
Les dernières nouvelles de l’ETP
I – L’embargo des USA sur l’albacore
Le 28 août 1990, la justice américaine s’est prononcée pour un embargo sur tout le thon albacore en provenance des pays qui délibérément pratiquent l’encerclement des dauphins dans le cadre de la pêche au thon dans le Pacifique Est. Le Mexique, le Venezuela, Panama, l’Equateur et Vanuatu sont visés. Cet embargo découle du Marine Mammal Protection Act (MMPA) de 1972 et de ses amendements en date de 1984 et 1988 qui exigent des pays exportant de l’albacore vers les USA un taux de mortalité de dauphins par “set” (lancé de filet) qui ne dépasse pas le double du taux imposé aux bateaux américains pour l’année 1989. En outre, pour 1990, le taux de mortalité devrait être réduit à 1,25. En 1989, le nombre de dauphins tués par les USA est de 12.643, tandis que le chiffre officiel pour la flotte étrangère aux USA est de 84.336 (42% de plus qu’en 1988). L’embargo est entré en vigueur après un recours en justice de l’organisation écologiste “Earth Island Institute”. Cependant ce groupe préconise des dérogations si le thon est certifié “dolphin-safe”.