Gavage expérimental à l’hydrogène
C’est pour le bien de tous. Attention, le docteur Ox de Jules Verne* revient dans les Flandres. A la solde d’ENGIE (ex-Gaz de France), du CEA, d’AREVA et de la Communauté urbaine de Dunkerque, il s’apprête à injecter un mélange d’hydrogène et de gaz naturel dans le réseau d’un lotissement en construction sur la commune de Cappelle-la-Grande.
Le monde de l’énergie devient de plus en plus autoritaire et intrusif. Avec les compteurs Linky et Gazpar et maintenant l’injection d’un mélange d’hydrogène / gaz naturel dans les domiciles, les gazinières et les chauffe-eau, le clan énergétique prend de plus en plus ses clients pour des cobayes et des obligés.
La ruée vers la mer
Après avoir vidé la mer de poissons, ils voudront la remplir d’usines. Cette prémonition, Robin des Bois l’évoque depuis plusieurs années (cf journal Le Monde 11/01/2007).
Les centrales éoliennes off-shore sont les précurseurs d’autres installations industrielles dans les eaux côtières et peu profondes au large. AREVA, EDF et DCNS (ex Direction des Constructions Navales) n’ont-elles pas dévoilé la semaine dernière leur projet de fermes nucléaires sous-marines ? (1). Saluons dans ce domaine les noces symboliques de l’éolien et du réacteur EPR de Penly dans la Manche !
Fiat Luxe !
Le jour du passage à l’heure d’hiver, une manipulation biannuelle imposée par le ministère de l’Industrie depuis 1976 et censée économiser 500 000 tonnes de pétrole par an, le ministère des Transports incite à allumer les feux de croisement des véhicules routiers, une mesure censée dépenser 500 000 t de pétrole par an. En même temps, le ministre des Finances sonne le retour de la “chasse au gaspi”. Bonsoir la cohérence.
La nouvelle recommandation vient contredire la réglementation sur l’usage des feux de croisements énoncée ainsi :