Feux rouges
Les « feux de détresse » des agriculteurs sont des brûlages à ciel ouvert de déchets. Ils sont interdits. Ils émettent des panaches toxiques pour les populations et pour l’environnement. Depuis le Grenelle de l’Environnement, Robin des Bois demande que l’interdiction du brûlage des déchets soit aussi respectée pendant les manifestations. Cet appel est peu entendu par les pouvoirs publics et les syndicats. La culture du feu revendicatif crée des sites pollués, nuit à la salubrité publique et à la qualité des produits agricoles.
Feux rouges
Les « feux de détresse » des agriculteurs sont des brûlages à ciel ouvert de déchets. Ils sont interdits. Ils émettent des panaches toxiques pour les populations et pour l’environnement. Depuis le Grenelle de l’Environnement, Robin des Bois demande que l’interdiction du brûlage des déchets soit aussi respectée pendant les manifestations. Cet appel est peu entendu par les pouvoirs publics et les syndicats. La culture du feu revendicatif crée des sites pollués, nuit à la salubrité publique et à la qualité des produits agricoles.
Tchernobyl : 29 bougies et un incendie
Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.
Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.
Un refuge pour le MSC Flaminia
Le porte-conteneurs MSC Flaminia est en détresse depuis le 14 juillet 2012 dans l’Atlantique Nord. Il transporte 2.876 conteneurs dont un pourcentage inconnu contient des matières dangereuses. L’absence d’informations publiques sur l’inventaire de la cargaison est d’autant plus surprenante que le navire venait de Charleston aux Etats-Unis où les conditions de transit et de chargement des conteneurs sont réputées les plus sévères au monde depuis les évènements du 11 septembre 2001. Le MSC Flaminia a été victime de l’incendie d’un conteneur suivi d’une explosion au milieu du navire. La première explosion a été suivie d’une deuxième quatre jours plus tard. Le feu a fait rage pendant 9 jours et s’est étendu au moins à deux autres cales. Deux marins sont morts, l’un a disparu et l’autre a succombé aux suites de ses brûlures, et trois autres sont blessés. Le porte-conteneurs a été abandonné par l’ensemble de son équipage. Le nombre éventuel de conteneurs tombés à la mer est inconnu.