Kafka dans l’EPR – n°1
La cuve confine le feu nucléaire. La cuve du réacteur EPR de Flamanville dans la Manche serait soumise pendant les 60 ans d’exploitation programmés par EDF et AREVA à des agressions thermiques, hydrauliques, mécaniques et neutroniques considérables. La cuve ne doit pas être robuste, elle doit être indestructible.
« La démonstration de sûreté nucléaire exclut la rupture de la cuve car aucune disposition raisonnable de limitation des conséquences pour la gestion de l’installation, pour le personnel, la population et l’environnement ne peut être définie » (source : rapport du Groupe de Suivi « Cuve EPR » du HCTISN, Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire).
Le nucléaire s’éclaire à la bougie
Loi de Transition Energétique – Communiqué n°2
Depuis 10 mois, la seule instance de concertation sur les activités nucléaires industrielles et médicales qui soit prévue par la Loi est éteinte et ensevelie sous les blablas, les injonctions, les tribunes et les enjeux politiques. Le nucléaire exige mieux.
Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) n’existe plus. S’il revenait à la vie, il regrouperait à nouveau des élus du Sénat et de l’Assemblée Nationale, des représentants des Commissions Locales d’Information, des ONG, des exploitants, des personnes qualifiées, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et des représentants de l’Etat. En application de l’article L 125-34 du code de l’Environnement, le Haut Comité est une instance d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaire et l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l’environnement et sur la sécurité nucléaire.
Le nucléaire s’éclaire à la bougie
Loi de Transition Energétique – Communiqué n°2
Depuis 10 mois, la seule instance de concertation sur les activités nucléaires industrielles et médicales qui soit prévue par la Loi est éteinte et ensevelie sous les blablas, les injonctions, les tribunes et les enjeux politiques. Le nucléaire exige mieux.
Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) n’existe plus. S’il revenait à la vie, il regrouperait à nouveau des élus du Sénat et de l’Assemblée Nationale, des représentants des Commissions Locales d’Information, des ONG, des exploitants, des personnes qualifiées, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et des représentants de l’Etat. En application de l’article L 125-34 du code de l’Environnement, le Haut Comité est une instance d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaire et l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l’environnement et sur la sécurité nucléaire.
Uranium SOCATRI- Tricastin
Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°3
L’évènement du 7 juillet sur le site de la SOCATRI (Société Auxiliaire du Tricastin) n’est pas clos contrairement à ce qu’à déclaré le directeur de l’IRSN (source: journal Libération du 19 juillet). Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire a demandé à l’issue de sa réunion spéciale du 16 juillet que le suivi environnemental soit maintenu.
La “butte de terre” sur l’emprise SOCATRI contient 14.806 m3 de déchets mixtes chimiques et radioactifs plus un tonnage non quantifié de boues contaminées par du chrome notamment. Les déchets radioactifs contenant des sous-produits chimiques toxiques sont issus de production ou d’activités d’expérimentation de la force nucléaire de dissuasion. Ceci n’est pas une information secrète. Cette “butte de terre” fait l’objet d’une fiche d’identification dans les inventaires publics des déchets radioactifs réalisés par l’ANDRA, dont la dernière version a été publiée en juin 2006 (en lien). Les déchets qui font l’objet d’une estimation quantitative se répartissent en 760 m3 de déchets d’enrichissement de l’uranium, 46 m3 de filtres de conditionnement et 14.000 m3 de résidus en provenance du site de COMURHEX, filiale d’AREVA à Malvesi, près de Narbonne, spécialisée dans la conversion de l’uranium naturel en UF4 (tétrachlorure d’uranium). Entre 1959 et 1983, COMURHEX a produit environ 15.000 tonnes d’UF4 issu du retraitement de combustibles irradiés (source AREVA. Les déchets des bassins de COMUHREX Malvesi. 23 mai 2008. Réunion du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs).
La pollution chimique de la nappe phréatique au droit du site SOCATRI est signalée par une fiche BASOL dans l’inventaire des sites pollués du MEEDDAD (en lien).
Uranium SOCATRI- Tricastin
Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°3
L’évènement du 7 juillet sur le site de la SOCATRI (Société Auxiliaire du Tricastin) n’est pas clos contrairement à ce qu’à déclaré le directeur de l’IRSN (source: journal Libération du 19 juillet). Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire a demandé à l’issue de sa réunion spéciale du 16 juillet que le suivi environnemental soit maintenu.
La “butte de terre” sur l’emprise SOCATRI contient 14.806 m3 de déchets mixtes chimiques et radioactifs plus un tonnage non quantifié de boues contaminées par du chrome notamment. Les déchets radioactifs contenant des sous-produits chimiques toxiques sont issus de production ou d’activités d’expérimentation de la force nucléaire de dissuasion. Ceci n’est pas une information secrète. Cette “butte de terre” fait l’objet d’une fiche d’identification dans les inventaires publics des déchets radioactifs réalisés par l’ANDRA, dont la dernière version a été publiée en juin 2006 (en lien). Les déchets qui font l’objet d’une estimation quantitative se répartissent en 760 m3 de déchets d’enrichissement de l’uranium, 46 m3 de filtres de conditionnement et 14.000 m3 de résidus en provenance du site de COMURHEX, filiale d’AREVA à Malvesi, près de Narbonne, spécialisée dans la conversion de l’uranium naturel en UF4 (tétrachlorure d’uranium). Entre 1959 et 1983, COMURHEX a produit environ 15.000 tonnes d’UF4 issu du retraitement de combustibles irradiés (source AREVA. Les déchets des bassins de COMUHREX Malvesi. 23 mai 2008. Réunion du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs).
La pollution chimique de la nappe phréatique au droit du site SOCATRI est signalée par une fiche BASOL dans l’inventaire des sites pollués du MEEDDAD (en lien).