Saint-Denis : le scandale du Grand Stade
Action en cours
8 mois après la décision de construire le stade de la future coupe du monde de football sur le site du Cornillon à Saint-Denis, aucune alternative n’a été offerte aux personnes et aux familles résidant sur la friche.
Dès le 19 octobre 1993, Robin des Bois exigeait une étude de pollution du sous-sol des 30 hectares où était implantée jusqu’en 1970 l’une des plus importantes usines à gaz et distilleries de goudron de la région parisienne. En plus de cette étude d’impact écologique, nous demandions une étude d’impact social et la prise en compte des intérêts des occupants du terrain du Cornillon.
Saint-Denis : le stade pataugaz
Même s’ils semblent ignorés par Madame le Ministre de la Jeunesse et des Sports, les dangers multiples des reconversions des sites d’usines à gaz sont connus en Europe depuis plus de 10 ans. En 1981, un rapport des laboratoires Harwell présenté au gouvernement anglais sous le titre “Problèmes soulevés par les usines à gaz et les sites analogues” dénonçait la présence, dans ces sous-sols industriels, de composés arséniés, cyanurés, benzéniques, dissimulés dans des canalisations et des réservoirs non répertoriés sur les plans.
Saint-Denis : un grand stade sur un terrain miné ?
La Baule – 21 et 22 Septembre 1993
Contribution de Robin des Bois aux 2ème Assises Nationales des Déchets Industriels
A Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, le site pressenti pour la construction du grand stade de la coupe du monde de football de 1998, est une friche industrielle où Gaz de France exploitait jusqu’en 1950 une des usines à gaz les plus importantes de l’agglomération parisienne.
A Nantes, en décembre 1990, le chantier de construction d’un immeuble résidentiel a fait une découverte d’archéologie industrielle, encombrante et fort coûteuse. L’une des premières pelleteuses arrivées sur le site plongeait son godet dans des cuves dont la présence avait été oubliée et qui contenaient des résidus de distillation de la houille, matière première des usines à gaz de la première moitié du siècle.
Marée noire : Kharg II
L’association Robin des Bois demande aux affaires maritimes du Havre de retenir à quai le Kharg II appartenant au même armateur que le Kharg V.
Arrivé à Antifer vendredi, le Kharg II décharge 271.500 tonnes de brut iranien.
Il a plusieurs fois été sanctionné à Rotterdam pour défaut de maintenance.
Ce pétrolier de 285.000 tonnes a subi 3 attaques pendant la guerre du Golfe et comme tous les bateaux iraniens, il n’est pas assujetti aux conventions maritimes internationales.
“Il est déjà incroyable dans les circonstances actuelles d’avoir laissé entrer dans le port du Havre cette bombe flottante, il serait encore plus incroyable de le laisser partir comme prévu dans la nuit de lundi à mardi” déclare-t-on au siège de l’association.
Marée noire du Kharg V : S.O.S. et embargo
Remorquer l’épave jusqu’au Cap-Vert, c’est exporter 250.000 tonnes de déchets vers le Tiers-Monde. C’est aussi parier sur la dislocation du navire et sa disparition en haute mer au large de l’Afrique. C’est en effet la “meilleure solution” pour l’Europe.
L’association de protection de l’Homme et de l’environnement Robin des Bois prie l’Espagne d’accepter que le convoi maritime se mette à l’abri des Iles Canaries afin que le transbordement du pétrole se fasse vite et dans les meilleures conditions techniques possibles.