Erika: les chantiers s’enlisent
– Épaves: Les déclarations bonhommes de M. le Ministre des Transports, responsable récent de la coordination du plan Polmar Mer, ne font pas oublier la vérité: les épaves de l’Erika ne peuvent pas être considérées comme inertes. En plus des résidus d’hydrocarbures collés sur les parois et les fonds des cuves (l’épaisseur annoncée de cette sédimentation, soit 2 mm, est évidemment très sous-estimée compte tenu du fait que le bateau était spécialisé dans le transport d’hydrocarbures lourds et visqueux), l’Erika cassée en deux contient aussi des fluides toxiques et des peintures biocides. Deux points noirs sur des fonds riches en langoustines, comme un immense parking sous-marin avec des citernes gluantes, ne peuvent pas être qualifiés de déchets ultimes par Robin des Bois ni par le Collectif Anti Marées Noires de Saint-Nazaire.