Une science trop létale
La Cour Internationale de Justice condamne le Japon à suspendre son programme de chasse à la baleine JARPA II et donc toutes ses activités baleinières en Antarctique. Depuis 1987, le Japon a tué plus de 10.000 baleines dans l’océan Austral.
La Cour dans son arrêt rendu ce matin à La Haye estime que le programme de chasse « scientifique » dans l’océan Austral tel qu’il est conçu et mené par le Japon implique un nombre disproportionné de captures et de mises à mort de baleines.
Selon la Cour, le Japon n’a pas fourni d’explications suffisantes pour justifier les méthodes létales notamment à l’égard des petits rorquals. La Cour a noté que le nombre de baleines tuées dans le cadre de la chasse scientifique japonaise s’explique en fait par des raisons financières. Le produit du traitement des baleines – c’est à dire la commercialisation de la viande – permet de financer la campagne de chasse par le navire-usine Nisshin Maru et les navires auxiliaires.
Le dialogue de sourds
Note d’information n°8
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, audiences du 15 et 16 juillet 2013.
Pendant ces 3 semaines de débat au Peace Palace de La Haye, Pays-Bas, l’histoire et l’avenir de la chasse baleinière ont été passés en revue. Le 16 juillet dans ses dernières dépositions, le Japon laisse entendre qu’une décision de la Cour en faveur de l’Australie serait par lui ressentie comme un coup de force. « Ca serait obliger un Etat à se plier à une décision inacceptable ». Dans ce registre le Japon met encore une fois en avant que s’il a accepté le moratoire de 1982, c’était bien dans la perspective de sa révision. Si le Japon s’aperçoit un beau matin que les règles de la CBI sont modifiées, il serait obligé de claquer la porte.
Le dialogue de sourds
Note d’information n°8
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, audiences du 15 et 16 juillet 2013.
Pendant ces 3 semaines de débat au Peace Palace de La Haye, Pays-Bas, l’histoire et l’avenir de la chasse baleinière ont été passés en revue. Le 16 juillet dans ses dernières dépositions, le Japon laisse entendre qu’une décision de la Cour en faveur de l’Australie serait par lui ressentie comme un coup de force. « Ca serait obliger un Etat à se plier à une décision inacceptable ». Dans ce registre le Japon met encore une fois en avant que s’il a accepté le moratoire de 1982, c’était bien dans la perspective de sa révision. Si le Japon s’aperçoit un beau matin que les règles de la CBI sont modifiées, il serait obligé de claquer la porte.
L’Australie riposte
Note d’information n°7
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, audiences du 9 au 10 juillet 2013
La deuxième série des auditions de l’Australie a eu lieu les 9 et 10 juillet. Elle a sonné comme un rappel à l’ordre et à la source du conflit. Le retour de l’Australie à la barre a en effet établi une clarification des arguments de droit. L’Australie a réaffirmé que sa plainte concernait « l’incapacité d’un pays à se conformer à son obligation légale internationale de ne pas recourir à des activités de chasse commerciale aux baleines, une obligation à laquelle le Japon a déclaré se conformer mais qu’en même temps il a immédiatement commencé à contourner ». L’Australie a aussi fait un sort aux attaques non fondées que le Japon dans le premier temps des audiences a lancées à son égard.
L’Australie riposte
Note d’information n°7
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, audiences du 9 au 10 juillet 2013
La deuxième série des auditions de l’Australie a eu lieu les 9 et 10 juillet. Elle a sonné comme un rappel à l’ordre et à la source du conflit. Le retour de l’Australie à la barre a en effet établi une clarification des arguments de droit. L’Australie a réaffirmé que sa plainte concernait « l’incapacité d’un pays à se conformer à son obligation légale internationale de ne pas recourir à des activités de chasse commerciale aux baleines, une obligation à laquelle le Japon a déclaré se conformer mais qu’en même temps il a immédiatement commencé à contourner ». L’Australie a aussi fait un sort aux attaques non fondées que le Japon dans le premier temps des audiences a lancées à son égard.