Un légitime retour vers le pays d’origine
Si les déchets radioactifs quittaient La Hague pour l’Albanie, il y aurait unanimité pour bloquer le convoi. Mais ils repartent pour l’Allemagne, pays organisé, bien informé, nucléarisé, dans le cadre d’un accord intergouvernemental et de contrats signés par Cogema/AREVA et les producteurs allemands d’électricité. L’opposition partielle de l’opinion publique allemande au retour des déchets après retraitement dans l’usine française de la presque-île de La Hague dans la Manche serait à prendre en considération si elle s’était exprimée avec constance et vigueur avant chacun des convois exportant des combustibles nucléaires usés depuis l’Allemagne vers La Hague.
Les crash tests d’Air France
Robin des Bois n’est évidemment pas systématiquement opposé aux projets de développement ou à l’installation d’activités nouvelles dans la presqu’île du Cotentin et autour de Cherbourg.
Par exemple, l’association pousse depuis longtemps par ses communiqués ou ses interventions à la création d’une plate-forme de ravitaillement en carburant et d’extraction des boues d’hydrocarbures accessible à tous les navires dont la destination est le port de Cherbourg ou qui passent au large. Plus récemment Robin des Bois a soutenu que le port de Cherbourg, éventuellement renforcé par le dock flottant dont le port du Havre souhaite se défaire, serait un bon candidat à un pôle de réparation et de démantèlement des navires. Ces 2 projets sont cohérents avec le potentiel, l’histoire du port et sa main d’œuvre.
Les crash tests d’Air France
Robin des Bois n’est évidemment pas systématiquement opposé aux projets de développement ou à l’installation d’activités nouvelles dans la presqu’île du Cotentin et autour de Cherbourg.
Par exemple, l’association pousse depuis longtemps par ses communiqués ou ses interventions à la création d’une plate-forme de ravitaillement en carburant et d’extraction des boues d’hydrocarbures accessible à tous les navires dont la destination est le port de Cherbourg ou qui passent au large. Plus récemment Robin des Bois a soutenu que le port de Cherbourg, éventuellement renforcé par le dock flottant dont le port du Havre souhaite se défaire, serait un bon candidat à un pôle de réparation et de démantèlement des navires. Ces 2 projets sont cohérents avec le potentiel, l’histoire du port et sa main d’œuvre.
Les 2 bateaux sont-ils vides de plutonium ?
Compte tenu que les 140 kg de plutonium 239 sont la propriété des États-Unis, il est logique qu’une stratégie particulière de transport ait été choisie et imposée par le gouvernement américain.
L’industrie nucléaire internationale use régulièrement de techniques apparentées au leurre dans le cas de colis isolés susceptibles de cristalliser des attaques ou des désordres .
C’est pourquoi l’escale inattendue le 26 août à l’aéroport de Cherbourg d’un Antonov 124 attire notre attention. L’Antonov 124, de construction russe, est régulièrement utilisé par les autorités ou industriels français et américains pour le transport de colis spéciaux, spatiaux ou rattachés à des industries sensibles.
Un Antonov 124 a exporté d’Irak sous la tutelle des Nations-Unies et de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) entre 1991 et 1994 les matières sensibles et dangereuses issues du désarmement nucléaire, dont l’uranium enrichi, le plutonium, les combustibles irradiés de 2 réacteurs de recherches. Contrairement aux idées reçues, l’AIEA autorise le transport aérien de plutonium 239.
Un amour plutonique
Sujet : transport terrestre et maritime de plutonium militaire depuis les Etats-Unis jusqu’en France et retour.
En ce moment et en général, les États-Unis et la France se détestent, excepté pour le trafic de Vache qui Rit, et ne ratent pas l’occasion de le faire savoir. Il y a un domaine cependant, où malgré la dégradation de leurs rapports physiques, les deux pays se vouent un intérêt, une attention et une attirance mutuelle et constante depuis 1941, c’est celui du plutonium.