Maersk pris au piège de la radioactivité
Conformément au communiqué de Robin des Bois du 16 juin 2017 et aux nombreux signalements antérieurs dans son trimestriel “A la Casse”, la Cour Suprême du Bangladesh vient d’interdire le démantèlement du North Sea Producer, un ex FPSO (Floating Production Storage Offloading), c’est à dire une usine flottante utilisée pour épurer et stocker le pétrole brut extrait par les plates-formes offshore.
Bulletin « A la Casse » n°46 – Le Mondial de la démolition des navires
⇒ L’Union Européenne a publié le 19 décembre 2016 sa 1ère liste de chantiers de démolition agréés.
– L’Allemagne garde les mains propres. En mer du Nord ou en Baltique, elle ne propose aucune solution de démolition pour ses navires de pêche, sa flotte militaire et ses porte-conteneurs. Elle exporte ses déchets en Turquie, en Inde, au Bangladesh et un peu dans les pays baltes.
Maersk continue à vider ses poubelles au large de la Bretagne
Après avoir abandonné au large de Brest 517 conteneurs tombés depuis le Svendborg Maersk le 14 février 2014, la compagnie danoise Maersk récidive aujourd’hui avec les épaves des Maersk Searcher et Maersk Shipper qui partaient en convoi depuis le Danemark pour démolition à Aliaga en Turquie. Les 2 remorqueurs ravitailleurs pour plateformes offshore étaient tractés par le Maersk Battler qui était selon les informations recueillies par Robin des Bois lui aussi voué à la démolition en Turquie.
Maersk est un fauteur d’eaux troubles
Aujourd’hui, les chantiers navals Maersk à Odense au Danemark livrent l’Emma Maersk, le premier porte-conteneurs au monde à déclarer une capacité de 11.000 « boites ». En vérité, comme à l’habitude, le groupe danois AP- Møller dissimule l’exacte capacité du nouveau navire de sa filiale Maersk ; des modélisations d’architectes maritimes aboutissent à une estimation de capacité entre 12.000 et 15.000 conteneurs. Il est surprenant de constater qu’un armateur civil entoure ses navires de secrets généralement pratiqués par les navires militaires. Maersk ne peut cependant rien dissimuler des mensurations de son nouveau né, tête d’une série d’une dizaine de navires : 399 m de long, 56 m de large et 16 m de tirant d’eau. Le tout sous le contrôle d’un équipage de 13 marins. Chez Maersk, la massification du fret entraîne la minimisation de l’équipage.
Maersk est un fauteur d’eaux troubles
Aujourd’hui, les chantiers navals Maersk à Odense au Danemark livrent l’Emma Maersk, le premier porte-conteneurs au monde à déclarer une capacité de 11.000 « boites ». En vérité, comme à l’habitude, le groupe danois AP- Møller dissimule l’exacte capacité du nouveau navire de sa filiale Maersk ; des modélisations d’architectes maritimes aboutissent à une estimation de capacité entre 12.000 et 15.000 conteneurs. Il est surprenant de constater qu’un armateur civil entoure ses navires de secrets généralement pratiqués par les navires militaires. Maersk ne peut cependant rien dissimuler des mensurations de son nouveau né, tête d’une série d’une dizaine de navires : 399 m de long, 56 m de large et 16 m de tirant d’eau. Le tout sous le contrôle d’un équipage de 13 marins. Chez Maersk, la massification du fret entraîne la minimisation de l’équipage.