Dans la ville interdite de Tomsk-7
Introduction
En avril 2012, une délégation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire s’est rendue à l’invitation des Autorités russes dans la ville interdite de Seversk. En fait, Seversk (la ville du Nord) ne porte ce nom que depuis quelques années neuves. Son vrai nom, c’est Tomsk-7, la ville et le complexe atomiques des architectes, des scientifiques et des militaires de Staline. Dans ce haut lieu de la guerre froide, la délégation française a reçu un accueil scrutateur et chaleureux.
Dans la ville interdite de Tomsk-7
Introduction
En avril 2012, une délégation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire s’est rendue à l’invitation des Autorités russes dans la ville interdite de Seversk. En fait, Seversk (la ville du Nord) ne porte ce nom que depuis quelques années neuves. Son vrai nom, c’est Tomsk-7, la ville et le complexe atomiques des architectes, des scientifiques et des militaires de Staline. Dans ce haut lieu de la guerre froide, la délégation française a reçu un accueil scrutateur et chaleureux.
L’After choc
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°15
Les catastrophes climatiques, géologiques ou anthropiques produisent en quelques secondes, heures ou jours des volumes de déchets tels que les institutions sont incapables de les traiter avec les moyens ordinaires. La rupture des « lignes de vie » – l’eau, l’électricité, les voies de transport et de communication – plonge les survivants dans un désarroi profond. L’accumulation de gravats et de déchets aggrave le choc des populations et diffère les premiers pas du retour à la normale.
L’After choc
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°15
Les catastrophes climatiques, géologiques ou anthropiques produisent en quelques secondes, heures ou jours des volumes de déchets tels que les institutions sont incapables de les traiter avec les moyens ordinaires. La rupture des « lignes de vie » – l’eau, l’électricité, les voies de transport et de communication – plonge les survivants dans un désarroi profond. L’accumulation de gravats et de déchets aggrave le choc des populations et diffère les premiers pas du retour à la normale.
La France est mouillée
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°13
Grâce à l’aide technologique de la France, le Japon a ouvert en 1970 à Tokaï-Mura au Sud de Fukushima une usine pilote de retraitement de combustibles irradiés.
En 1987, la Cogema, COmpagnie GEnérale des MAtières nucléaires a signé un contrat de 1,4 milliard de francs soit 213 millions d’euros pour aider à construire une nouvelle usine de retraitement, réplique de l’usine de La Hague, à Rokkasho-Mura, au Nord de Fukushima. Elle devait rentrer en service en 2005 mais aujourd’hui encore les retards s’accumulent. En conséquence, le site accidenté de Fukushima-Daiichi héberge aussi une piscine de combustibles irradiés commune à ses six réacteurs. Elle est sursaturée et sert de stockage tampon en attendant la mise en route de l’usine de Rokkasho-Mura. Le vice-président de Tepco, Tokyo Electric Power Company, déclarait en 2002 alors que se multipliaient au Japon les référendums locaux hostiles au nucléaire que « l’extraction du plutonium était vitale ». L’usine de Rokkasho doit servir en effet à extraire le plutonium des combustibles irradiés et à le réinjecter dans les combustibles neufs, associé à de l’uranium enrichi, sous forme de Mox. En attendant l’éventuelle entrée en fonction de l’usine de Rokkasho-Mura, c’est la France qui fournit le Mox aux réacteurs japonais. Le 10 mars 2011, la veille du séisme, Areva annonçait au Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sûreté Nucléaire le départ imminent d’un convoi maritime de Mox entre Cherbourg et le Japon…et le réacteur n°3 de Fukushima-Daiichi.