La France prise au piège du plutonium
Le risque majeur de la filière nucléaire en France tente de se faire oublier dans les casemates de l’usine de la Hague en Normandie à la porte maritime de l’Europe du Nord. La France grâce à l’imprévoyance de ses gouvernements et élus successifs et malgré les avertissements de ses antinucléaires historiques se retrouve aujourd’hui gardienne et héritière de 16 tonnes de plutonium issu du retraitement de 3000 tonnes de combustibles irradiés japonais.
Faux pas d’Areva
Communiqué MOX n°2
Areva, corsaire des temps modernes, perpétue les expéditions maritimes de combustibles nucléaires et de matières fissiles. Le Pacific Egret est un navire militaire peint en bleu. Il a débranché son AIS depuis le 13 juin 2017. L’AIS (Automatic Identification System) permet de connaître la position et la route d’un navire et est essentiel pour la sécurité maritime. Aucun des navires militaires de surface de la Marine Nationale actuellement en activité ne transporte une cargaison et une arme aussi redoutable que le Pacific Egret. Plusieurs options sont possibles pour l’itinéraire depuis Cherbourg jusqu’au Japon. Jadis utilisé du temps de Noriega pour des matières nucléaires sensibles, le passage du canal de Panama est aujourd’hui impossible pour des raisons politiques. La traversée par l’Atlantique Sud, l’Océan Indien et le Pacifique Sud est maintenant la plus classique. L’option de la route du Nord-Est par l’Arctique et la Sibérie avec l’accord de Vladimir Poutine ne peut pas être complétement exclue.
Hanford – La Hague, la fratrie nucléaire
Le complexe militaro-nucléaire d’Hanford, État de Washington, États-Unis, est en train de gérer son premier effondrement d’une galerie où sont accumulés des déchets radioactifs historiques.
Si l’extraction du plutonium à partir des combustibles irradiés est arrêtée à Hanford depuis les années 1980, elle continue dans la presqu’île de la Hague, en roue libre et hors de tout contrôle ou stratégie politique. Si quelqu’un depuis 6 mois a entendu un candidat à la présidence de la France ou un ministre prononcer nommément le mot « plutonium », qu’il prévienne immédiatement Robin des Bois par mail.
Du plutonium pour les martiens
Quelles que soient les formes de vie sur la planète Mars, elles vont, si la mission Mars Science Laboratory Curiosity arrive à son terme, devoir faire avec du plutonium 238 produit par les laboratoires américains de recherche atomique. Le lancement de la mission MSL devrait avoir lieu samedi 26 novembre 2011 depuis Cap Canaveral.
Le générateur radio-isotopique au plutonium fournira de l’énergie au robot Curiosity qui après 23 mois d’activités et d’exploration deviendra un Véhicule Hors d’Usage abandonné sur le sol de Mars avec tout un tas de déchets de laboratoire et ses 4,6 kg de 238Pu. La demi-vie de 238Pu est de 87,7 ans. 264 ans après sa production, il dégage encore 12,5 % de sa radioactivité initiale. Si dans le siècle à venir Mars fait l’objet d’une colonisation expérimentale, les pionniers risqueront d’être exposés à une contamination radioactive d’origine humaine datant de 2012 ou de 1975 avec l’atterrissage des sondes Viking. Sans oublier que le sol et l’atmosphère de Mars ont été empoisonnés par le crash d’au moins 5 autres sondes alimentées chacune par une batterie au plutonium de plusieurs centaines de grammes.
Du plutonium pour les martiens
Quelles que soient les formes de vie sur la planète Mars, elles vont, si la mission Mars Science Laboratory Curiosity arrive à son terme, devoir faire avec du plutonium 238 produit par les laboratoires américains de recherche atomique. Le lancement de la mission MSL devrait avoir lieu samedi 26 novembre 2011 depuis Cap Canaveral.
Le générateur radio-isotopique au plutonium fournira de l’énergie au robot Curiosity qui après 23 mois d’activités et d’exploration deviendra un Véhicule Hors d’Usage abandonné sur le sol de Mars avec tout un tas de déchets de laboratoire et ses 4,6 kg de 238Pu. La demi-vie de 238Pu est de 87,7 ans. 264 ans après sa production, il dégage encore 12,5 % de sa radioactivité initiale. Si dans le siècle à venir Mars fait l’objet d’une colonisation expérimentale, les pionniers risqueront d’être exposés à une contamination radioactive d’origine humaine datant de 2012 ou de 1975 avec l’atterrissage des sondes Viking. Sans oublier que le sol et l’atmosphère de Mars ont été empoisonnés par le crash d’au moins 5 autres sondes alimentées chacune par une batterie au plutonium de plusieurs centaines de grammes.