Le plutonium viendra-t-il en carrosse ?
L’absence d’information sur le transfert de plutonium depuis la Grande-Bretagne jusqu’en France a été consolidée par AREVA et l’Autorité de Sûreté Nucléaire lors de la dernière réunion de la Commission Spéciale et Permanente d’Information de la Hague qui s’est tenue hier à Cherbourg.
L’industriel et son contrôleur se réfugient dernière des clauses de confidentialité commerciale et de secret industriel. Cette posture n’est pas admissible quand il s’agit de plutonium, une matière stratégique, dangereuse, diplomatique, à triple usage civil, militaire et terroriste, qui nourrit dans le monde entier des tensions politiques.
Quelle transparence sur le plutonium ?
Objet: transport de plutonium de l’Angleterre vers la France
La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire inclut les transports et prétend garantir le droit du public à une information fiable et accessible.
A cet effet, l’article 23 prévoit la création d’un “Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire”. Cette instance a été formée par décret paru au Journal Officiel le 28 février 2008. L’association Robin des Bois en est membre, représentée par son président. Robin des Bois redoute déjà que ce Haut Comité ne soit qu’une structure de plus, archaïque, désargentée et incapable de prendre connaissance et d’émettre des avis en temps voulu.
Quelle transparence sur le plutonium ?
Objet: transport de plutonium de l’Angleterre vers la France
La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire inclut les transports et prétend garantir le droit du public à une information fiable et accessible.
A cet effet, l’article 23 prévoit la création d’un “Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire”. Cette instance a été formée par décret paru au Journal Officiel le 28 février 2008. L’association Robin des Bois en est membre, représentée par son président. Robin des Bois redoute déjà que ce Haut Comité ne soit qu’une structure de plus, archaïque, désargentée et incapable de prendre connaissance et d’émettre des avis en temps voulu.
Les 2 bateaux sont-ils vides de plutonium ?
Compte tenu que les 140 kg de plutonium 239 sont la propriété des États-Unis, il est logique qu’une stratégie particulière de transport ait été choisie et imposée par le gouvernement américain.
L’industrie nucléaire internationale use régulièrement de techniques apparentées au leurre dans le cas de colis isolés susceptibles de cristalliser des attaques ou des désordres .
C’est pourquoi l’escale inattendue le 26 août à l’aéroport de Cherbourg d’un Antonov 124 attire notre attention. L’Antonov 124, de construction russe, est régulièrement utilisé par les autorités ou industriels français et américains pour le transport de colis spéciaux, spatiaux ou rattachés à des industries sensibles.
Un Antonov 124 a exporté d’Irak sous la tutelle des Nations-Unies et de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) entre 1991 et 1994 les matières sensibles et dangereuses issues du désarmement nucléaire, dont l’uranium enrichi, le plutonium, les combustibles irradiés de 2 réacteurs de recherches. Contrairement aux idées reçues, l’AIEA autorise le transport aérien de plutonium 239.
Un amour plutonique
Sujet : transport terrestre et maritime de plutonium militaire depuis les Etats-Unis jusqu’en France et retour.
En ce moment et en général, les États-Unis et la France se détestent, excepté pour le trafic de Vache qui Rit, et ne ratent pas l’occasion de le faire savoir. Il y a un domaine cependant, où malgré la dégradation de leurs rapports physiques, les deux pays se vouent un intérêt, une attention et une attirance mutuelle et constante depuis 1941, c’est celui du plutonium.