Décembre, le mois des déchets dans le ciel
Regardez les s’envoler ces grappes de ballons commémoratifs, festifs et revendicatifs avec leurs couleurs chimiques, les rubans synthétiques, les parures d’artifices, et l’hélium d’Air Liquide ; ils vont finir quelques jours après dans les fleuves, en mer et sur la plage, éclatés et blafards, siglés et paraphés, dégoulinant de bonnes intentions et de messages vains, agglutinés à cette marée de déchets que se tuent à ramasser jour après jour les équipes de professionnels du rivage ou qui tuent jour après jour oiseaux, tortues marines, et poissons leurrés.
Décembre, le mois des déchets dans le ciel
Regardez les s’envoler ces grappes de ballons commémoratifs, festifs et revendicatifs avec leurs couleurs chimiques, les rubans synthétiques, les parures d’artifices, et l’hélium d’Air Liquide ; ils vont finir quelques jours après dans les fleuves, en mer et sur la plage, éclatés et blafards, siglés et paraphés, dégoulinant de bonnes intentions et de messages vains, agglutinés à cette marée de déchets que se tuent à ramasser jour après jour les équipes de professionnels du rivage ou qui tuent jour après jour oiseaux, tortues marines, et poissons leurrés.
Jets d’encre dans la Meuse
« Ils ont oublié Cellatex, ils connaîtront la Sopal ». Cette déclaration d’un leader du conflit social qui oppose à Givet dans les Ardennes les salariés et la direction de l’entreprise Gascogne Laminates a été suivie d’effets : 600 litres d’encre concentrée ont été déversés provoquant une pollution internationale de la Meuse et une marée bleue.
Les chefs de guerre de la Sopal marchent sur les sentiers de leurs glorieux aînés de Cellatex qui en 2000 à Givet avaient déversé plusieurs tonnes d’acide sulfurique et de colorant teignant cette fois la Meuse en rouge.
Uranium SOCATRI- Tricastin
Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°3
L’évènement du 7 juillet sur le site de la SOCATRI (Société Auxiliaire du Tricastin) n’est pas clos contrairement à ce qu’à déclaré le directeur de l’IRSN (source: journal Libération du 19 juillet). Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire a demandé à l’issue de sa réunion spéciale du 16 juillet que le suivi environnemental soit maintenu.
La “butte de terre” sur l’emprise SOCATRI contient 14.806 m3 de déchets mixtes chimiques et radioactifs plus un tonnage non quantifié de boues contaminées par du chrome notamment. Les déchets radioactifs contenant des sous-produits chimiques toxiques sont issus de production ou d’activités d’expérimentation de la force nucléaire de dissuasion. Ceci n’est pas une information secrète. Cette “butte de terre” fait l’objet d’une fiche d’identification dans les inventaires publics des déchets radioactifs réalisés par l’ANDRA, dont la dernière version a été publiée en juin 2006 (en lien). Les déchets qui font l’objet d’une estimation quantitative se répartissent en 760 m3 de déchets d’enrichissement de l’uranium, 46 m3 de filtres de conditionnement et 14.000 m3 de résidus en provenance du site de COMURHEX, filiale d’AREVA à Malvesi, près de Narbonne, spécialisée dans la conversion de l’uranium naturel en UF4 (tétrachlorure d’uranium). Entre 1959 et 1983, COMURHEX a produit environ 15.000 tonnes d’UF4 issu du retraitement de combustibles irradiés (source AREVA. Les déchets des bassins de COMUHREX Malvesi. 23 mai 2008. Réunion du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs).
La pollution chimique de la nappe phréatique au droit du site SOCATRI est signalée par une fiche BASOL dans l’inventaire des sites pollués du MEEDDAD (en lien).
Uranium SOCATRI- Tricastin
Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°3
L’évènement du 7 juillet sur le site de la SOCATRI (Société Auxiliaire du Tricastin) n’est pas clos contrairement à ce qu’à déclaré le directeur de l’IRSN (source: journal Libération du 19 juillet). Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire a demandé à l’issue de sa réunion spéciale du 16 juillet que le suivi environnemental soit maintenu.
La “butte de terre” sur l’emprise SOCATRI contient 14.806 m3 de déchets mixtes chimiques et radioactifs plus un tonnage non quantifié de boues contaminées par du chrome notamment. Les déchets radioactifs contenant des sous-produits chimiques toxiques sont issus de production ou d’activités d’expérimentation de la force nucléaire de dissuasion. Ceci n’est pas une information secrète. Cette “butte de terre” fait l’objet d’une fiche d’identification dans les inventaires publics des déchets radioactifs réalisés par l’ANDRA, dont la dernière version a été publiée en juin 2006 (en lien). Les déchets qui font l’objet d’une estimation quantitative se répartissent en 760 m3 de déchets d’enrichissement de l’uranium, 46 m3 de filtres de conditionnement et 14.000 m3 de résidus en provenance du site de COMURHEX, filiale d’AREVA à Malvesi, près de Narbonne, spécialisée dans la conversion de l’uranium naturel en UF4 (tétrachlorure d’uranium). Entre 1959 et 1983, COMURHEX a produit environ 15.000 tonnes d’UF4 issu du retraitement de combustibles irradiés (source AREVA. Les déchets des bassins de COMUHREX Malvesi. 23 mai 2008. Réunion du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs).
La pollution chimique de la nappe phréatique au droit du site SOCATRI est signalée par une fiche BASOL dans l’inventaire des sites pollués du MEEDDAD (en lien).