Plouézoc’h: terrain plombé
Les travaux de régalage du tas de vases situé en plein cœur de Plouézoc’h ont débuté ce matin. La municipalité a dragué au cours de l’hiver 1994 environ 12.500 tonnes de vases dans le port de Dourduff et en a stocké une majeure partie dans le périmètre du clocher de l’église, classée Monument Historique. Malgré les pics de pollution en plomb rencontrés (270 mg/kg) et les observations de l’étude d’impact (“Le site de stockage à terre, quel qu’il soit, sera aménagé (talus, bassin de décantation, fossés de drainage) afin d’éviter tous risques de pollution.”), aucune de ces précautions élémentaires n’a été prise.
Hunt Oil – Bons baisers de Dallas
La “grande commission nautique” s’est donc réunie à Cherbourg et a donné son aval au consultant de la compagnie pétrolière Hunt Oil en ce qui concerne la venue en Manche Centrale de la plate-forme pétrolière et le forage de prospection.
L’association Robin des Bois déplore qu’à cette réunion n’aient pas été invités d’écologistes pourtant nombreux dans le Cotentin et que la société Hunt Oil dont le siège est à Dallas, Texas, n’ait pas cru devoir y envoyer un de ses représentants légaux. L’état-major de cette compagnie ne se déplace sans doute pas pour si peu de choses, et son directeur de l’environnement est donc resté invisible à Cherbourg, comme il l’est sur les autres sites de prospection de Hunt Oil, au Laos, au Yémen, et au Nigéria.
Hunt Oil – Bons baisers de Dallas
La “grande commission nautique” s’est donc réunie à Cherbourg et a donné son aval au consultant de la compagnie pétrolière Hunt Oil en ce qui concerne la venue en Manche Centrale de la plate-forme pétrolière et le forage de prospection.
L’association Robin des Bois déplore qu’à cette réunion n’aient pas été invités d’écologistes pourtant nombreux dans le Cotentin et que la société Hunt Oil dont le siège est à Dallas, Texas, n’ait pas cru devoir y envoyer un de ses représentants légaux. L’état-major de cette compagnie ne se déplace sans doute pas pour si peu de choses, et son directeur de l’environnement est donc resté invisible à Cherbourg, comme il l’est sur les autres sites de prospection de Hunt Oil, au Laos, au Yémen, et au Nigéria.
Hunt Oil : la Manche n’est pas le Far West
La compagnie texane Hunt Oil pourrait installer à partir du mois d’avril une plate-forme de forage de prospection pétrolière à 40 kilomètres au large de Barfleur.
Cette mise en place d’une plate-forme de forage près du dispositif de séparation du trafic maritime des Casquets représente un risque supplémentaire pour la sécurité maritime. La Manche compte parmi les zones de trafic les plus importantes de l’océan mondial avec plus de 400 passages chaque jour dont de nombreuses cargaisons de matières dangereuses.
Hunt Oil : la Manche n’est pas le Far West
La compagnie texane Hunt Oil pourrait installer à partir du mois d’avril une plate-forme de forage de prospection pétrolière à 40 kilomètres au large de Barfleur.
Cette mise en place d’une plate-forme de forage près du dispositif de séparation du trafic maritime des Casquets représente un risque supplémentaire pour la sécurité maritime. La Manche compte parmi les zones de trafic les plus importantes de l’océan mondial avec plus de 400 passages chaque jour dont de nombreuses cargaisons de matières dangereuses. Les dispositifs anti-collision avancés par la compagnie Hunt Oil sont soit dérisoires, soit inadaptés. Le bateau de servitude associé à la plate-forme peut-il en effet être assimilé à un remorqueur de haute-mer comme le laisse entendre la compagnie de recherche pétrolière ?
Que peuvent des balises lumineuses, des radars face aux nombreuses fortunes de mer que connaissent chaque année les parages des Casquets : navires ou remorques à la dérive, collisions, pertes de conteneurs, erreurs de navigation.