Paris Plage ou Paris PCB ?
Pour faire face à l’inertie du Préfet de Police de Paris et des maires de Paris et de la Petite Ceinture, Robin des Bois informe les pêcheurs urbains que les barbeaux, les gardons, les anguilles, les brèmes, les rotengles, les sandres, les chevaines et les goujons qui ont fait l’objet d’un échantillonnage et d’analyses de PCB détiennent des taux importants de ces micropolluants cancérogènes et perturbateurs endocriniens.
Ces informations sont disponibles sur le site pollution.eaufrance et méritent une lecture attentive à laquelle les experts de Robin des Bois se sont livrés. Les résultats de cette campagne d’échantillonnage diligentée par le Ministère de l’Ecologie confirment les inquiétudes de Robin des Bois. En effet depuis quelques années, et notamment dans sa 4ème édition de « l’atlas des sites terrestres pollués aux PCB » publié en février 2010, l’association parle du “miracle parisien” grâce auquel des poissons baignant dans les PCB en seraient en même temps exemptés.
Paris Plage ou Paris PCB ?
Pour faire face à l’inertie du Préfet de Police de Paris et des maires de Paris et de la Petite Ceinture, Robin des Bois informe les pêcheurs urbains que les barbeaux, les gardons, les anguilles, les brèmes, les rotengles, les sandres, les chevaines et les goujons qui ont fait l’objet d’un échantillonnage et d’analyses de PCB détiennent des taux importants de ces micropolluants cancérogènes et perturbateurs endocriniens.
Ces informations sont disponibles sur le site pollution.eaufrance et méritent une lecture attentive à laquelle les experts de Robin des Bois se sont livrés. Les résultats de cette campagne d’échantillonnage diligentée par le Ministère de l’Ecologie confirment les inquiétudes de Robin des Bois. En effet depuis quelques années, et notamment dans sa 4ème édition de « l’atlas des sites terrestres pollués aux PCB » publié en février 2010, l’association parle du “miracle parisien” grâce auquel des poissons baignant dans les PCB en seraient en même temps exemptés.
Procès en appel de l’Erika
L’arrêt de la Cour d’Appel de Paris libère de toute responsabilité civile la société Total et lui évite de participer au règlement des dommages. Seule sa responsabilité pénale est confirmée et donc l’amende de 375.000 euros décidée en première instance est maintenue. Total devra au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale contribuer à hauteur de 1,8 millions d’euros aux frais de justice des parties civiles.
Le jugement étend la reconnaissance du préjudice écologique à des collectivités territoriales touchées par les pollutions.
Une mer de plastique dans la Seine
Des millions de rondelles en polypropylène servant de supports aux bactéries dans les stations d’épuration sont actuellement charriées par la Seine après avoir été abandonnées dans le milieu naturel par le Syndicat Intercommunal d’Assainissement et de Restauration des Cours d’Eau de l’Essonne (SIARCE) ou ses sous-traitants.
L’inventeur norvégien de cette technologie les décrit « comme un appartement 3 pièces cuisine où les bactéries peuvent vivre confortablement et se rassasier des polluants dans les eaux usées ». Ce procédé qualifié en France de Réacteur à Flore Fixées Fluidisées (R3F) est considéré comme facile et économe a exploiter. La longévité des « biomédias » (1) est de 20 à 25 ans. Le procède est utilisé entre autres, à Bordeaux, à Mulhouse et en amont de Paris. Ces niches à bactéries sont utilisées à raison de 19 millions d’unités pour 100 m3 d’eau selon les hypothèses basses. Les exploitants en laissent un grand nombre, de toute évidence, rejoindre le milieu naturel.
Loire poubelle à Montoir
Des usagers du terminal de Montoir nous signalent des anomalies et des pratiques polluantes pendant le déchargement en cours du Nordmosel, un minéralier transportant du coke de pétrole. Ce combustible est un résidu de distillation d’hydrocarbures. Le déchargement approprié par bandes transporteuses est perturbé par la pulvérulence du matériau et par la présence d’eau au fond des cales du navire. Des quantités importantes, 15 à 20 tonnes de coke de pétrole qui se présentent sous forme de petits boulets sont en fin de journée éparpillées sur le quai. Ces pertes de cargaison sont ensuite éjectées dans la Loire à l’aide de canons à eau. La pratique de la Loire poubelle est ordinaire. Soja, tourbe et autres vracs débarqués à Montoir subissent le même sort que le coke de pétrole.