Le Clem à la loupe
L’exercice Clemenceau se poursuit. L’expertise de Veritas a permis de localiser les matériaux résiduels contenant de l’amiante lié ; les premières campagnes de désamiantage visaient à retirer l’amiante libre et accessible. La persistance des matériaux amiantés doit être rapportée à un bâtiment de 265 m de longueur, 51 m de largeur, sur 14 ponts. A l’exception de Robin des Bois, toutes les parties aux réunions d’information et de concertation tenues au Ministère de la Défense à Paris ont accepté dès le début du processus le principe de la quantification des matériaux contenant de l’amiante par métrés et m2 , au détriment des unités de poids.
Dernière minute ex-Clemenceau
Lors d’une réunion d’information tenue au Ministère de la Défense en fin d’après-midi en présence de représentants de l’association Robin des Bois et de l’Andeva, les informations suivantes ont été données. Un dossier complet sera présenté et publié lors d’une réunion similaire à Brest lundi matin.
L’expertise réalisée par le bureau Véritas a permis de relever à bord de l’ex- Clemenceau la présence de 17,5 km de tuyauterie avec calorifugeage considéré comme amianté, 2,8 km de gaines de ventilation considérées comme amiantées, 2.380m2 de parois isolantes avec de l’amiante projeté, 3.920 m2 de matelas amiantés dans des cloisons coupe-feu, 7.120 m2 de dalles considérées comme amiantées, 44.000 m2 de peinture amiantée. L’ensemble des câbles électriques est considéré comme amianté. L’ensemble des mastics, feutres, joints, brides doit être considéré comme amianté. Il n’est pas possible en l’état de convertir ces chiffres en poids d’amiante pur. Dans aucun des locaux expertisés (soit 95%, 5% restant inaccessibles pour préserver l’intégrité de la coque) il n’a été trouvé d’empoussièrement atmosphérique supérieur aux seuils français réglementaires.
Le Clemenceau qu’on rentre et consorts
Après le torpillage d’un navire désamianté et d’un partenariat industriel pionnier entre la France et l’Inde par Greenpeace, Ban Asbestos, l’Association Nationale des Victimes de l’Amiante et le Comité anti-amiante de l’université de Paris-Jussieu, rien n’a changé dans le monde de la démolition des navires. On mesure mieux l’absurdité et l’arbitraire de la campagne contre le Clemenceau au vu des statistiques suivantes :
Le Clemenceau qu’on rentre et consorts
Après le torpillage d’un navire désamianté et d’un partenariat industriel pionnier entre la France et l’Inde par Greenpeace, Ban Asbestos, l’Association Nationale des Victimes de l’Amiante et le Comité anti-amiante de l’université de Paris-Jussieu, rien n’a changé dans le monde de la démolition des navires. On mesure mieux l’absurdité et l’arbitraire de la campagne contre le Clemenceau au vu des statistiques suivantes :
Le Norway accueilli à bras ouverts et à mains nues
L’accès du Norway à un chantier de démolition de la baie d’Alang en Inde met une fois de plus en avant l’incohérence de la campagne qui a abouti au retour du Clemenceau à Brest le 17 mai 2006.
Le Norway est un navire accidenté par l’explosion d’une chaudière en été 2003 en Floride, et une centaine de tonnes d’amiante des calorifugeages a été dispersée sur 3 niveaux. Dans ses communiqués du printemps 2005, Robin des Bois évoquait la présence globale à bord de 1.000 t d’amiante. Cf : « Après le quai de l’oubli au Havre, le quai de l’amnésie à Bremerhaven », 7 mars 2005 ; « Allemagne / Malaisie : zéro partout », 3 mai 2005.