Le Clémenceau, le porte-PCB
Depuis 3 semaines, l’ex-porte-avions Clémenceau a quitté en remorque le port de Toulon. Il est aujourd’hui immobilisé en pleine mer Méditerranée.
Pour le pyralène (appellation commerciale des PCB) utilisé dans les systèmes électriques et autres appareillages, le Clémenceau pourrait bien être pris la main dans le sac. Les exportations et importations de pyralène sont soumises aux acceptations préalables des administrations nationales. Le pays récepteur doit faire la preuve qu’il détient les capacités techniques d’élimination des PCB. Plus clair encore, le Ministère de la Défense a soumis dans le cadre du plan national de décontamination et d’élimination des appareils contenant des PCB un inventaire et un échéancier de décontamination entre 2002 et 2010 au plus tard. A ce titre, 1507 transformateurs, 78 condensateurs, 27 redresseurs, 1 local à huile et 5 disjoncteurs ont été déclarés.
En rade, le Clemenceau se doit de revenir à Toulon
L’ex-porte-avions Clemenceau est en infraction. Il exporte un nombre indéterminé de transformateurs, de condensateurs au PCB et des huiles hydrauliques contaminées aux PCB. Sous les appellations commerciales de Pyralène ou d’Askarel, les PolyChloroBiphényles ont été fabriqués et utilisés entre 1930 et 1985-90 dans les liquides de refroidissement diélectrique et dans les huiles à cause de leur forte capacité à résister aux incendies. Leur usage sur les navires en général, et militaires en particulier, était considéré comme une contribution à la sécurité.
En rade, le Clemenceau se doit de revenir à Toulon
L’ex-porte-avions Clemenceau est en infraction. Il exporte un nombre indéterminé de transformateurs, de condensateurs au PCB et des huiles hydrauliques contaminées aux PCB. Sous les appellations commerciales de Pyralène ou d’Askarel, les PolyChloroBiphényles ont été fabriqués et utilisés entre 1930 et 1985-90 dans les liquides de refroidissement diélectrique et dans les huiles à cause de leur forte capacité à résister aux incendies. Leur usage sur les navires en général, et militaires en particulier, était considéré comme une contribution à la sécurité.
Les errements de la déconstruction navale
Objet : Clemenceau
Après avoir formé le projet d’immerger officiellement le porte-avions Clemenceau, la Marine Nationale se trouve confrontée au maquis de la sous-traitance des ferrailleurs de navires. Parti de Toulon et attendu à Gijon, le convoi s’orienta donc vers la Méditerranée orientale.
Il n’est finalement pas sûr que l’ex-navire de guerre, contenant plusieurs milliers de tonnes d’amiante, des milliers de litres de pyralène et des résidus d’hydrocarbures trouve un démolisseur, sauf en Inde ou au Pakistan. Alerte ! A défaut d’immersion volontaire, une immersion accidentelle est vite arrivée. La politique de la Marine Nationale est ambiguë. Jusqu’à l’entrée en vigueur le 31 décembre 2004 de l’interdiction d’immersion de navires dans le cadre de la convention internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, la Marine Nationale entend détruire plus de 50 navires au cours d’exercices de tirs liés à l’entraînement des forces navales.
Les errements de la déconstruction navale
Objet : Clemenceau
Après avoir formé le projet d’immerger officiellement le porte-avions Clemenceau, la Marine Nationale se trouve confrontée au maquis de la sous-traitance des ferrailleurs de navires. Parti de Toulon et attendu à Gijon, le convoi s’orienta donc vers la Méditerranée orientale.
Il n’est finalement pas sûr que l’ex-navire de guerre, contenant plusieurs milliers de tonnes d’amiante, des milliers de litres de pyralène et des résidus d’hydrocarbures trouve un démolisseur, sauf en Inde ou au Pakistan. Alerte ! A défaut d’immersion volontaire, une immersion accidentelle est vite arrivée. La politique de la Marine Nationale est ambiguë. Jusqu’à l’entrée en vigueur le 31 décembre 2004 de l’interdiction d’immersion de navires dans le cadre de la convention internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, la Marine Nationale entend détruire plus de 50 navires au cours d’exercices de tirs liés à l’entraînement des forces navales.