Probo Koala : le bateau de la mort en route pour le cimetière
Le Probo Koala, navire qui a semé la mort et la panique à Abidjan pendant l’été 2006 vient d’être vendu par son propriétaire à un démolisseur au Bangladesh pour 7,7 millions de dollars. Actuellement au large de la Chine, il devrait s’échouer sur les plages de Chittagong dans les prochains jours sous le nom de Gulf Jash. Le propriétaire grec du Probo Koala l’avait en effet revendu à la Gulf Navigation à Dubaï, base avancée des armateurs européens en Asie. Deux sister-ships du Probo Koala vont subir le même sort (l’ex-Probo Panda et l’ex-Probo Bison).
Probo Koala : le bateau de la mort en route pour le cimetière
Le Probo Koala, navire qui a semé la mort et la panique à Abidjan pendant l’été 2006 vient d’être vendu par son propriétaire à un démolisseur au Bangladesh pour 7,7 millions de dollars. Actuellement au large de la Chine, il devrait s’échouer sur les plages de Chittagong dans les prochains jours sous le nom de Gulf Jash. Le propriétaire grec du Probo Koala l’avait en effet revendu à la Gulf Navigation à Dubaï, base avancée des armateurs européens en Asie. Deux sister-ships du Probo Koala vont subir le même sort (l’ex-Probo Panda et l’ex-Probo Bison).
Trafigura rattrapé par le mercaptan et l’hydrogène sulfuré
Bref rappel des faits en fin de communiqué
Alors que le Gulf Jash, ex-Probo Koala, quitte les eaux noires du Golfe du Mexique et que l’Aristos II, autre tanker affrété par Trafigura, est en cours de démolition dans les vases de Chittagong au Bangladesh, le jugement du tribunal d’Amsterdam braque à nouveau les projecteurs sur le monde obscur des traders et du trafic maritime.
Les efforts de désinformation de la multinationale Trafigura sont démentis. Selon ses portes-parole, ses avocats et ses conseillers en communication, tout ce qui s’est passé à Abidjan ne serait qu’un « mythe ». Le jugement d’Amsterdam confirme que les déchets de la désulfuration produits à bord du Probo Koala par le procédé Merox étaient dangereux. 4 ans après l’escale hollandaise du Probo Koala, ce jugement met fin à la prétendue irresponsabilité de Trafigura. Malgré la stratégie de dilution des responsabilités en vigueur dans le monde maritime, chaque maillon de la chaîne, en mer et à terre, est rattrapé par la justice.
Trafigura rattrapé par le mercaptan et l’hydrogène sulfuré
Bref rappel des faits en fin de communiqué
Alors que le Gulf Jash, ex-Probo Koala, quitte les eaux noires du Golfe du Mexique et que l’Aristos II, autre tanker affrété par Trafigura, est en cours de démolition dans les vases de Chittagong au Bangladesh, le jugement du tribunal d’Amsterdam braque à nouveau les projecteurs sur le monde obscur des traders et du trafic maritime.
Les efforts de désinformation de la multinationale Trafigura sont démentis. Selon ses portes-parole, ses avocats et ses conseillers en communication, tout ce qui s’est passé à Abidjan ne serait qu’un « mythe ». Le jugement d’Amsterdam confirme que les déchets de la désulfuration produits à bord du Probo Koala par le procédé Merox étaient dangereux. 4 ans après l’escale hollandaise du Probo Koala, ce jugement met fin à la prétendue irresponsabilité de Trafigura. Malgré la stratégie de dilution des responsabilités en vigueur dans le monde maritime, chaque maillon de la chaîne, en mer et à terre, est rattrapé par la justice.
Traf ment gravement
Objet : procès Trafigura/Probo Koala à Amsterdam
A la barre du tribunal d’Amsterdam, Trafigura est aussi manipulateur qu’à la barre du Probo Koala. Tous les dommages du raffinage en mer du naphta hyper soufré de Pemex* et tous les risques sanitaires des déchets de désulfuration ne seraient qu’un « mythe » colporté par les écologistes, les journalistes et les politiques : « Il n’a pas été prouvé que les évènements de Côte d’Ivoire [la dispersion des déchets du Probo Koala à Abidjan] aient nuit à la santé des populations ni même qu’ils aient été en capacité de le faire » a déclaré d’entrée dans sa plaidoirie l’avocat de Trafigura.