Lapte (43) : un village en danger
Lapte est menacé par une invasion de déchets plastique en attente de recyclage. L’entreprise Renon dysfonctionne. Elle collecte beaucoup et elle recycle peu. Depuis 3 ans, la gendarmerie, la sous-préfecture, les services de la DREAL, et les associations « Vivre à Oudreyche » (un lieu-dit cerné par les déchets) et Robin des Bois s’inquiètent des surstockages de balles de plastique. Les plastiques à recycler envahissent la voirie et les parcelles voisines.
Le cumul des déchets de plastique, des papiers et des stocks de la cartonnerie contiguë font peser sur l’habitat pavillonnaire, le village de Lapte et les activités agricoles un risque majeur d’incendie.
Lapte (43) : un village en danger
Lapte est menacé par une invasion de déchets plastique en attente de recyclage. L’entreprise Renon dysfonctionne. Elle collecte beaucoup et elle recycle peu. Depuis 3 ans, la gendarmerie, la sous-préfecture, les services de la DREAL, et les associations « Vivre à Oudreyche » (un lieu-dit cerné par les déchets) et Robin des Bois s’inquiètent des surstockages de balles de plastique. Les plastiques à recycler envahissent la voirie et les parcelles voisines.
Le cumul des déchets de plastique, des papiers et des stocks de la cartonnerie contiguë font peser sur l’habitat pavillonnaire, le village de Lapte et les activités agricoles un risque majeur d’incendie.
Voyage au bout du recyclage
Sur une superficie de 13 hectares à Rogerville dans la zone portuaire du Havre, le site de la société franco-suisse CITRON -Centre International de Traitement et de Recyclage des Ordures Nocives- continue malgré sa fermeture administrative en fin d’année 2010 à être dangereux pour l’environnement et pour les eaux de la baie de Seine.
Depuis fin décembre, un tas de 4.000 tonnes de résidus de traitement thermique est en auto-combustion (photos et vidéo disponibles en ligne). Ce feu latent dégage des fumées toxiques et persistantes. Il menace de se propager aux autres résidus dispersés sur le site (environ 100.000 tonnes) et à un stock de déchets inflammables évacués des halles couvertes après le dernier incendie survenu chez CITRON quand l’usine était en exploitation en octobre 2010.
CITRON, c’est pas clair
Objet : nouveau scandale du recyclage
Le 17 octobre 2010 a eu lieu un nouvel incendie chez CITRON dans la banlieue portuaire du Havre. Cet épisode fait suite à une cascade de dysfonctionnements techniques, de non conformités réglementaires, de mises en demeure et procès verbaux de l’administration et de fuites, d’explosions, de prise de feu et de litiges financiers qui a jalonné la vie de cette entreprise depuis 1997. CITRON est spécialisé dans le recyclage des Résidus de Broyages Automobiles, des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques, des piles et sources lumineuses.
Depuis l’incendie du 17 octobre, des investigations policières et administratives cherchent à établir avec fiabilité la traçabilité des déchets dangereux issus du recyclage des chargements réceptionnés chez CITRON. Le bilan matière de mercure manque précisément de clarté et les services de l’Etat cherchent à établir si du mercure extrait des piles et sources lumineuses a fait partie des déchets partis en fumées toxiques le 17 octobre.
Chronique des vaches sacrifiées
Communiqué édité à l’occasion du salon Primevère de Lyon et du salon de l’Agriculture de Paris
Dans son « Inventaire des sites pollués aux PCB (mai 2008) », Robin des Bois relevait le site de Vitale Recyclage à Saint-Cyprien dans le département de la Loire (42). Cette initiative de Robin des Bois s’appuyait sur une documentation ancienne montrant que le site de Saint-Cyprien avait fait l’objet depuis les années 70 d’activités de brûlage et de broyage de matériels et radiateurs électriques. En juillet 2008, le Ministère de l’Écologie a légitimé les inquiétudes de Robin des Bois. Il a mis à jour dans sa base de données sur les sites et sols pollués (BASOL) la fiche du site Vitale Recyclage en y ajoutant la pollution des sols par les PCB. Fin août 2008, le même site était victime d’un incendie des stocks de bois de récupération. Le feu a couvé pendant trois mois.