La France dilapide le patrimoine maritime
A la suite d’un deuxième appel d’offres international – le premier avait été suspendu à la demande de Robin des Bois (*) – la France a vendu à un chantier naval des Bahamas son dock flottant de 310 m de long et 54 m de large, capable d’accueillir pour réparation ou maintenance des navires de commerce de grande taille.
La France dilapide le patrimoine maritime
A la suite d’un deuxième appel d’offres international – le premier avait été suspendu à la demande de Robin des Bois (*) – la France a vendu à un chantier naval des Bahamas son dock flottant de 310 m de long et 54 m de large, capable d’accueillir pour réparation ou maintenance des navires de commerce de grande taille.
Aujourd’hui, quand dans la façade atlantique un grand navire de commerce est accidenté dans ses parties immergées ou que l’inspection de l’Etat du port y décèle des défauts de structure, les réparations ou leurs tentatives ont lieu à flot et à quai. L’exemple du Domiat en mai 2006 est là pour le prouver (cf photo droite). Ce vétuste vraquier battant alors pavillon égyptien a subi des réparations incomplètes dans le port de Rouen alors que l’inspection de sécurité du port souhaitait qu’il soit entièrement mis à sec dans le dock flottant du Havre. Or, faute d’entretien de la part de son propriétaire le Port Autonome du Havre et faute d’exploitant, le dock flottant n’était pas disponible.
Un dock flottant qui tombe à pic
Par l’intermédiaire d’un appel d’offres international qui sera clos le 1er mars 2006, le Port Autonome du Havre (PAH) s’apprête à se séparer d’un dock flottant de 310 m de long.
Pour le PAH, ” le dock flottant n’a plus de raison d’être “. Très vite dit. Inauguré en 1981 et financé par l’argent public, c’est un outil polyvalent de maintenance, de transformation, de réparations d’urgences, voire de démolition ou de désamiantage des navires.
Alors que le Port Autonome du Havre s’apprête (en présence du Président de la République) à inaugurer Port 2000, supposé ouvrir une nouvelle ère pour le trafic maritime dans l’estuaire de la Seine, la disparition de cet outil appauvrirait encore plus les conditions actuelles de la sécurité maritime dans la Manche et l’estuaire de la Seine.
Un dock flottant qui tombe à pic
Par l’intermédiaire d’un appel d’offres international qui sera clos le 1er mars 2006, le Port Autonome du Havre (PAH) s’apprête à se séparer d’un dock flottant de 310 m de long.
Pour le PAH, ” le dock flottant n’a plus de raison d’être “. Très vite dit. Inauguré en 1981 et financé par l’argent public, c’est un outil polyvalent de maintenance, de transformation, de réparations d’urgences, voire de démolition ou de désamiantage des navires.
Alors que le Port Autonome du Havre s’apprête (en présence du Président de la République) à inaugurer Port 2000, supposé ouvrir une nouvelle ère pour le trafic maritime dans l’estuaire de la Seine, la disparition de cet outil appauvrirait encore plus les conditions actuelles de la sécurité maritime dans la Manche et l’estuaire de la Seine.