Klein Familie
Aujourd’hui 20 janvier, le Sichem Pandora est toujours consigné à Dunkerque, 15 jours après la collision avec le bateau de pêche de Cherbourg. Après l’éperonnage du Cistude , (port d’attache Les-Sables-d’Olonne. 4 marins morts) par le Bow Eagle le 25 août 2002, Robin des Bois avait en temps réel demandé le déroutement du navire norvégien dans un port français. Une requête à laquelle il avait été accédé seulement en partie puisque le Bow Eagle a été immobilisé au large de Dunkerque et qu’il est reparti quelques heures après, le temps de l’exploration succincte des parties émergées de la coque et des interrogatoires expéditifs de chacun des membres de l’équipage.
Sécurité maritime: danger imminent
6 ans après le naufrage de l’Erika (12 décembre 1999), et 3 ans après celui du Prestige (13 novembre 2002), le littoral de la France se retrouve dépourvu de remorqueurs modernes de sauvetage et d’assistance, aptes à tracter des porte-conteneurs et des navires à passagers de plus en plus gros, à travailler en milieu chimique, à mettre en oeuvre des moyens importants de lutte contre les incendies et à filer à plus de 16 noeuds par force 7.
Affaires Maritimes ou business
Le journal national Aujourd’hui évoquait samedi 28 mai la prochaine vente aux enchères du Médocain. Citant un bateau en parfait état dont plusieurs milliers de touristes et autres usagers gardent un souvenir tendre, le journal précisait -seule information vraie- que le Médocain a été construit en 1968.
Le Médocain, construit donc en 1968 par les ateliers et chantiers de France-Gironde était conçu en tant que bac pour le passage d’eau entre Royan et la Pointe de Grave. Sa capacité initiale était de 266 places. Son armateur était le Conseil Général de Gironde jusqu’en mai 2004 où il a été vendu dans des conditions inconnues à la division “transport fluvial” d’un transporteur routier, Bull Services, installé à Villenave d’Ornon.
La directive RIFstein
L’Assemblée Nationale examine cette semaine en 1ère lecture un projet de loi spécifique visant à autoriser les armateurs à employer des marins étrangers sur les navires de commerce français et sur certains paquebots et navires de plaisance.
Le projet de Registre International Français (RIF) permettrait à des navires battant pavillon français de protéger l’illusion nationale et les intérêts des armateurs, tout en employant des marins du tiers-Monde ou du tiers-Europe. Le RIF est une sorte de délocalisation intérieure qui pourrait, pourquoi pas, s’appliquer aux usines et à des activités de service implantées en France. C’est la déclinaison marine de la Directive Bolkenstein.
Un embouteillage au fond du détroit du Pas-de-Calais
Le mode opératoire du relèvement du Tricolor laisse tomber voitures et engins de chantiers à la pelle. La priorité des autorités françaises est d’être libérées dans les meilleurs délais des obligations de signalisation de l’épave et des responsabilités afférentes.
Robin des Bois rappelle donc que l’immersion des déchets automobiles (hydrocarbures, fluides toxiques, plastiques et autres matériaux non-biodégradables) est interdite par la Convention internationale Ospar relative à la prévention des pollutions dans l’Atlantique Nord et souhaite que soit diffusé régulièrement un inventaire de toutes les voitures ramenées à terre, et que des images sous-marines du site pollué soient diffusées.