Echouage sur Clipperton
Sichem Osprey
Communiqué n°2
La compagnie-mère propriétaire du Sichem Osprey est Eitzen Holding AS basée en Norvège. La filiale Eitzen Chemical a son siège commercial au Danemark. Le gestionnaire du navire est V Ships-Royaume-Uni.
Robin des Bois constate que le gouvernement français communique sur cet échouage 48 h après l’envoi de son communiqué alors que l’accident a eu lieu dans la nuit du 10 février. Robin des Bois rappelle que l’huile végétale est considérée comme un polluant marin non toxique. Son déversement massif entraîne l’engluage du littoral et des oiseaux ce qui est particulièrement dommageable pour la colonie de fous masqués de l’île de Clipperton. Il semblerait que le Sichem Osprey contienne plus de 10.000 t d’huile végétale.
Clipperton : loin des yeux, près de la pollution
Dans l’immensité de l’Océan Pacifique, un chimiquier danois battant pavillon maltais, servi par 19 marins russes, lettons et philippins et se dirigeant de la Nouvelle-Orléans à Ulsan en Corée du Sud s’est, après avoir franchi le canal de Panama, échoué sur l’atoll de Clipperton dont la superficie globale est environ de 6 km2. Cette étourderie s’est produite le 10 février vers 4 heures du matin, par temps calme, et à pleine vitesse tant et si bien que le Sichem Osprey a sa partie avant engagée dans l’atoll sur 60 m. La longueur totale du navire est de 170 m. Trois remorqueurs seraient aujourd’hui sur place dont le Revi, qui a appareillé de Papeete le 12 février.
Enquête publique sur le projet de terminal vrac de Cherbourg
A l’attention de Madame la commissaire-enquêteur
Commentaires et questionnements de Robin des Bois sur le déroulement et le contenu de l’enquête publique sur le projet de terminal vrac de Cherbourg
Ces commentaires font suite au communiqué ci-joint du 11 mai 2009 repris ci-dessous.
Un projet maritime sans gouvernail et sans gouvernance
Le Grenelle de la Mer est le niveau national où se discutent les perspectives d’amélioration et d’évolution de la gouvernance maritime. Cherbourg, à travers l’actualité d’un projet de trafic portuaire, montre en même temps les lacunes et les incohérences de cette gouvernance telle qu’elle est appliquée aujourd’hui.
Il est envisagé d’importer du charbon de Colombie et d’Afrique du Sud à bord de minéraliers de 17 m de tirant d’eau qui seraient déchargés en pleine mer, le charbon étant dans un deuxième temps transporté par barges dans le port de Cherbourg puis ré-expédié à bord de caboteurs à destination des centrales thermiques essentiellement anglaises.
Tempête dans le Sud-Ouest / avarie du Provalys
Note d’interrogation
Le Provalys est l’un des plus gros méthaniers du monde. Pendant son baptême en novembre 2006, ses caractéristiques innovantes dans le domaine de la propulsion et de l’isolation des cuves ont été mises en avant. En cas de dysfonctionnement, ce type de navire expose les personnes, les biens et l’environnement à des risques considérables d’incendie, de projection et d’explosion. Robin des Bois demande donc à l’armateur Gaz de France et à la Préfecture Maritime de l’Atlantique de donner des informations précises sur l’avarie du Provalys.