Moxquitue
V2
La semaine prochaine, des combustibles MOX devraient être chargés à Cherbourg sur le Pacific Egret ou le Pacific Heron à destination du Japon et de la centrale nucléaire de Takahama. Le MOX contient 10% de plutonium et 90% d’uranium.
Ce voyage à travers les mers du monde de matières fissiles dangereuses induit des tensions et des risques tout au long du parcours. Le problème du port refuge en cas d’avarie ou d’incendie n’est toujours pas résolu. La capacité des modestes navires de la Pacific Nuclear Transport Ltd à résister aux cyclones, aux tsunamis et aux missiles nord-coréens n’est pas démontrée.
Fukushima / Takahama : la French touch
– Vendredi 11 mars 2011, la France est impliquée dans la catastrophe de Fukushima. Le réacteur accidenté n°3 exploité par TEPCO (Tokyo Electric Power Company) fonctionnait au MOX, un combustible mixte d’uranium enrichi et de plutonium particulièrement toxique, dispersif et persistant en cas de fusion du cœur et d’excursion nucléaire. Le MOX est qualifié par « Atomic Anne », présidente d’Areva, de produit phare témoignant des succès d’Areva à l’exportation.
Livraison de combustibles nucléaires au Japon. Position de Robin des Bois
La nouvelle autorité de sûreté nucléaire japonaise (NRA – Nuclear Regulation Authority) est considérée comme indépendante. Elle publiera cet été 2013 un recueil de règles fondamentales de sûreté et prescrira des travaux génériques ou particuliers à chacun des sites nucléaires de l’archipel.
Ces améliorations préventives prendront plusieurs mois ou quelques années. Elles seront réalisées à la condition préalable que la volonté politique de relance du nucléaire soit affirmée et acceptée par la société civile.
Livraison de combustibles nucléaires au Japon. Position de Robin des Bois
La nouvelle autorité de sûreté nucléaire japonaise (NRA – Nuclear Regulation Authority) est considérée comme indépendante. Elle publiera cet été 2013 un recueil de règles fondamentales de sûreté et prescrira des travaux génériques ou particuliers à chacun des sites nucléaires de l’archipel.
Ces améliorations préventives prendront plusieurs mois ou quelques années. Elles seront réalisées à la condition préalable que la volonté politique de relance du nucléaire soit affirmée et acceptée par la société civile.