Raz la boîte
Un porte-boîtes géant de la compagnie danoise Maersk a perdu dans le coup de vent du 14 février « environ » 520 conteneurs au large des côtes françaises entre le raz Blanchard (Normandie), la Pointe du Raz (Bretagne) et le Golfe de Gascogne. Il était environ 17h.
Le commandant du Svendborg Maersk, l’armateur et sa cellule de veille ont omis de signaler à l’Etat français et aux autres pays riverains la magnitude du sinistre. Seules une première perte de 50 conteneurs et une perte supplémentaire d’une vingtaine ont été déclarées quand le navire était dans le rail descendant d’Ouessant et continuait sa course folle vers la Méditerranée, le canal de Suez, le Sri Lanka, Singapour, la Chine et le Japon.
Les conteneurs et la Jacques Vabre à la dérive
Le Maersk Salina a perdu dans la tempête du week-end des 27 et 28 octobre des dizaines de conteneurs dans le golfe de Gascogne et sans aucun doute au large de la Bretagne. Le nombre exact de conteneurs tombés à la mer n’est pas connu. Quand le Maersk Salina a été accueilli le 29 octobre à la tombée de la nuit dans le port du Havre après une inspection préliminaire au large, l’état des piles de conteneurs montrait des écrasements, des situations instables, des imminences de glissements. Il est donc possible que les chutes de conteneurs à la mer se soient poursuivies entre la pointe Bretagne et la baie de Seine.
TK Bremen : Robin des Bois fait émerger l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence.
TK Bremen, communiqué n°3
Suite à la conférence de presse de l’association Robin des Bois ce matin à 10h à Brest, la préfecture du Morbihan a rendu public sur son site internet à 14h34 l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence concernant le chantier de déconstruction du cargo TK Bremen. Le destinataire de cet arrêté préfectoral est l’armateur, la société Blue Atlantic Shipping LTD basée à Malte.
Robin des Bois estime que les conditions d’urgence invoquées par la préfecture pour précipiter les travaux de démolition du TK Bremen, à savoir la fragilité de la coque, ne sont pas réunies. S’il y a urgence, c’est à effacer le plus vite possible les stigmates des erreurs commises lors de l’appareillage du navire et de sa conduite dans l’après-midi du 15 décembre 2011 et la nuit du 16.
TK Bremen : Robin des Bois fait émerger l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence.
TK Bremen, communiqué n°3
Suite à la conférence de presse de l’association Robin des Bois ce matin à 10h à Brest, la préfecture du Morbihan a rendu public sur son site internet à 14h34 l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence concernant le chantier de déconstruction du cargo TK Bremen. Le destinataire de cet arrêté préfectoral est l’armateur, la société Blue Atlantic Shipping LTD basée à Malte.
Robin des Bois estime que les conditions d’urgence invoquées par la préfecture pour précipiter les travaux de démolition du TK Bremen, à savoir la fragilité de la coque, ne sont pas réunies. S’il y a urgence, c’est à effacer le plus vite possible les stigmates des erreurs commises lors de l’appareillage du navire et de sa conduite dans l’après-midi du 15 décembre 2011 et la nuit du 16.
Déchets : la filière Europe-Afrique
La tempête lève un voile. Sur le pont du Krokus gisent désarrimés et en instance de rupture des camions-poubelles, des camions accidentés, des camions CO2, des remorques éventrées d’où s’échappent des cargaisons entières de pneus usagés, de déchets de garages, et de gros blanc électroménager de la famille des DEEE (Déchets d’Equipement Electrique et Electronique).
Les exportateurs européens en accord avec les opérateurs portuaires et les armateurs utilisent les camions vétustes en guise de conteneurs maritimes. Les pneus sont douteux, les camions sont polluants et accidentogènes, les DEEE non garantis – ils ne sont d’ailleurs pas étouffés par les suremballages, au moins 20% d’’entre eux contiennent des PCB – mais en Afrique c’est bien connu ça peut toujours servir.