A la poursuite des Probo Erika
Le 19 février 2007, Monsieur Ziriyo Bogui, Président de la Chambre des Comptes de Côte d’Ivoire a remis au chef de gouvernement, Monsieur Charles Konan-Banny, le rapport de la Commission Internationale d’Enquête sur les Déchets Toxiques déversés dans le district d’Abidjan après le passage du Probo Koala. Grâce à l’initiative du gouvernement de Côte d’Ivoire, deux représentants de Greenpeace et de Robin des Bois ont participé en tant qu’experts aux travaux de cette Commission.
Des informations nouvelles sur le Gulf Jash, ex-Probo Koala
Le 13 octobre 2006, le journal spécialisé Trade Winds annonçait la vente des six OBO dont le Probo Koala par la compagnie grecque Prime Marine Management d’Athènes à la société Gulf Navigation établie à Dubaï. Il en avait été déduit par Robin des Bois que la vente avait été effectuée après le scandale d’Abidjan.
Mais il ressort d’une nouvelle enquête approfondie menée par Robin des Bois que les 6 navires étaient en vente depuis le début de l’année, qu’un marché avait été conclu avec des intérêts norvégiens pour un prix global de 135 Millions US $, que ce marché n’a finalement pas abouti et que les 6 Probo ont été vendus le 9 juin 2006 à Gulf Crude Carriers, filiale de Gulf Navigation. Dans l’état actuel, il n’est pas possible de dire si la tentative de déchargement des slops (déchets d’exploitation) du Probo Koala à Amsterdam le 2 juillet 2006 est liée au changement de propriétaire mais il est possible d’affirmer que depuis le 9 juin 2006 le responsable ultime des opérations de l’ex-Probo Koala est Gulf Navigation et que ce conglomérat financier et sa filiale maritime n’ont pas émis le moindre commentaire ni exprimé la moindre solidarité envers les victimes d’Abidjan.
Des informations nouvelles sur le Gulf Jash, ex-Probo Koala
Le 13 octobre 2006, le journal spécialisé Trade Winds annonçait la vente des six OBO dont le Probo Koala par la compagnie grecque Prime Marine Management d’Athènes à la société Gulf Navigation établie à Dubaï. Il en avait été déduit par Robin des Bois que la vente avait été effectuée après le scandale d’Abidjan.
Mais il ressort d’une nouvelle enquête approfondie menée par Robin des Bois que les 6 navires étaient en vente depuis le début de l’année, qu’un marché avait été conclu avec des intérêts norvégiens pour un prix global de 135 Millions US $, que ce marché n’a finalement pas abouti et que les 6 Probo ont été vendus le 9 juin 2006 à Gulf Crude Carriers, filiale de Gulf Navigation. Dans l’état actuel, il n’est pas possible de dire si la tentative de déchargement des slops (déchets d’exploitation) du Probo Koala à Amsterdam le 2 juillet 2006 est liée au changement de propriétaire mais il est possible d’affirmer que depuis le 9 juin 2006 le responsable ultime des opérations de l’ex-Probo Koala est Gulf Navigation et que ce conglomérat financier et sa filiale maritime n’ont pas émis le moindre commentaire ni exprimé la moindre solidarité envers les victimes d’Abidjan.
Les déchets reviennent en Europe
A la suite de l’épandage de déchets toxiques dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Robin des Bois a réclamé leur rapatriement et leur traitement en Europe. La réaction de Robin des Bois s’est fondée sur les pathologies, la mortalité, la panique et les rumeurs qui à partir du 20 août 2006 ont frappé et affolé les populations. L’insuffisance des moyens techniques disponibles sur place et l’intention formulée par les autorités de Côte d’Ivoire de construire un bunker pour les déchets a fini d’étayer la conviction qu’il était indispensable de débarrasser le plus vite possible le sol ivoirien des déchets débarqués du Probo Koala.
Les déchets reviennent en Europe
A la suite de l’épandage de déchets toxiques dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Robin des Bois a réclamé leur rapatriement et leur traitement en Europe. La réaction de Robin des Bois s’est fondée sur les pathologies, la mortalité, la panique et les rumeurs qui à partir du 20 août 2006 ont frappé et affolé les populations. L’insuffisance des moyens techniques disponibles sur place et l’intention formulée par les autorités de Côte d’Ivoire de construire un bunker pour les déchets a fini d’étayer la conviction qu’il était indispensable de débarrasser le plus vite possible le sol ivoirien des déchets débarqués du Probo Koala.