Allo Gayssot
Dans ses communiqués du 26 juillet et du 10 août 2000, l’association Robin des Bois demandait à propos de l’épave du Concorde “si tous les risques étaient pris en compte”, insistant sur le fait que les accidents de transports de grande ampleur doivent être aussi considérés comme des catastrophes technologiques mettant en péril la santé des sauveteurs et l’environnement.
La question se pose en particulier de savoir si du thorium 232 et, ou, de l’uranium appauvri sont présents dans les alliages des réacteurs du Concorde ou dans d’autres parties de l’avion. Les conditions de l’accident, la durée et l’intensité de l’incendie, l’absence de vent sont autant de facteurs aggravants pour la contamination du site et les risques d’inhalation des particules toxiques (amiante, dioxines …) ou radiotoxiques par les personnels participant aux premiers secours ou aux expertises, ainsi que dans une moindre mesure pour les témoins et les journalistes.
Concorde: de l’amiante bien sûr, de la radioactivité sans doute
Le 26 juillet 2000, Robin des Bois a diffusé un communiqué apparemment tombé dans les oubliettes intitulé ” Épave du Concorde: tous les risques sont-ils pris en compte?”. Il se concluait ainsi “comme tous les accidents de transports de grande ampleur, le site du crash du Concorde doit être considéré comme un site pollué”
Depuis le 7 août, les fouilles, expertises et relevages de débris et surtout des réacteurs sont interrompus. Le motif officiel de cet arrêt de précaution tardif est la présence de particules d’amiante.
Concorde: de l’amiante bien sûr, de la radioactivité sans doute
Le 26 juillet 2000, Robin des Bois a diffusé un communiqué apparemment tombé dans les oubliettes intitulé ” Épave du Concorde: tous les risques sont-ils pris en compte?”. Il se concluait ainsi “comme tous les accidents de transports de grande ampleur, le site du crash du Concorde doit être considéré comme un site pollué”
Depuis le 7 août, les fouilles, expertises et relevages de débris et surtout des réacteurs sont interrompus. Le motif officiel de cet arrêt de précaution tardif est la présence de particules d’amiante.
Concorde: de l’amiante bien sûr, de la radioactivité sans doute
Le 26 juillet 2000, Robin des Bois a diffusé un communiqué apparemment tombé dans les oubliettes intitulé ” Épave du Concorde: tous les risques sont-ils pris en compte?”. Il se concluait ainsi “comme tous les accidents de transports de grande ampleur, le site du crash du Concorde doit être considéré comme un site pollué”
Depuis le 7 août, les fouilles, expertises et relevages de débris et surtout des réacteurs sont interrompus. Le motif officiel de cet arrêt de précaution tardif est la présence de particules d’amiante.
Epave du Concorde : tous les risques sont-ils pris en compte?
L’émotion après l’accident du Concorde ne peut pas occulter les conséquences matérielles de la combustion de la carlingue de l’avion supersonique, comme celles de ses équipements et de ses réacteurs.
Il est probable que le Concorde comme les avions de chasse comporte dans les alliages du fuselage et dans le carter des réacteurs des métaux radioactifs comme le thorium, qui augmentent les capacités des alliages à résister aux très fortes températures.
Après l’attentat du Boeing 747 de la Pan-Am à Lockerbie en 1988, la présence d’uranium appauvri dans certaines pièces spécifiques sur 500 avions de la série a été reconnue par Boeing.