Ex usines à gaz et pollutions en Bretagne
Les pollutions olfactives et toxiques issues de l’assainissement de l’ex usine à gaz de Saint-Malo font remonter à l’air libre la politique sommaire et improvisée de Gaz de France en matière de sites pollués.
L’usine à gaz de Saint-Malo était exploitée par la Compagnie Centrale d’Eclairage par le Gaz Lebon et Cie fondée en 1847. C’est l’une des plus anciennes des 843 usines qui à partir de la distillation du charbon produisaient du gaz de ville entre 1850 et 1960. Le principal déchet laissé sur place à la fin de l’exploitation est le goudron de houille et ses composants volatils cancérogènes comme le benzopyrène ou toxiques comme le naphtalène. Le goudron peut avoir été mélangé à de la terre et à d’autres sous-produits de la distillation du charbon.
Ex usines à gaz et pollutions en Bretagne
Les pollutions olfactives et toxiques issues de l’assainissement de l’ex usine à gaz de Saint-Malo font remonter à l’air libre la politique sommaire et improvisée de Gaz de France en matière de sites pollués.
L’usine à gaz de Saint-Malo était exploitée par la Compagnie Centrale d’Eclairage par le Gaz Lebon et Cie fondée en 1847. C’est l’une des plus anciennes des 843 usines qui à partir de la distillation du charbon produisaient du gaz de ville entre 1850 et 1960. Le principal déchet laissé sur place à la fin de l’exploitation est le goudron de houille et ses composants volatils cancérogènes comme le benzopyrène ou toxiques comme le naphtalène. Le goudron peut avoir été mélangé à de la terre et à d’autres sous-produits de la distillation du charbon.
Concours pour l’appellation du Grand Stade : propositions de Robin des Bois
Le stade du goudron
40 000 tonnes de goudron ont été excavées du site et incinérées dans des conditions médiocres, y compris dans des cimenteries. Le goudron avait été oublié par Gaz de France depuis la fermeture de l’usine à gaz du Cornillon en 1957. Le goudron, sous-produit fatal de la distillation du charbon est nocif pour les nappes phréatiques.
Le stade du Megabombus ruderatus
Les cloaques de goudron étaient enfouis à partir de trois mètres de profondeur. La friche du Cornillon avait été recolonisée par des arbustes épineux et fruitiers. Selon André Pouvreaux, directeur du laboratoire de neurobiologie comparée des invertébrés, à Bures-sur-Yvette, le Mégabombus ruderatus, alias le “bourdon des friches”, insecte strictement protégé en Ile-de-France aurait pu être représenté sur la friche du Cornillon. Son rôle pollinisateur est utile aux vergers de la banlieue Nord de Paris. Malgré les assurances de Mr. François Kosciusko-Morizet, aucun inventaire faune-flore n’a été réalisé sur le site. Les bulldozers sont arrivés avant les naturalistes, au mépris total de la loi.
Inventaire des sites pollués: les usines à gaz – 1995
Inventaire des sites pollués: les usines à gaz – seconde édition, mars 1995 (pdf 5,7 Mo, 65 pages)
Archives Robin des Bois
Saint-Denis : le scandale du Grand Stade
Action en cours
8 mois après la décision de construire le stade de la future coupe du monde de football sur le site du Cornillon à Saint-Denis, aucune alternative n’a été offerte aux personnes et aux familles résidant sur la friche.
Dès le 19 octobre 1993, Robin des Bois exigeait une étude de pollution du sous-sol des 30 hectares où était implantée jusqu’en 1970 l’une des plus importantes usines à gaz et distilleries de goudron de la région parisienne. En plus de cette étude d’impact écologique, nous demandions une étude d’impact social et la prise en compte des intérêts des occupants du terrain du Cornillon.