Le chalutier Ryou-Un Maru, vaisseau fantôme entraîné par le ressac du tsunami du 11 mars 2011 a été coulé par les garde-côtes américains. L’épave repérée depuis le 23 mars s’approchait sous l’effet des courants de l’Alaska. L’opération a eu lieu à 180 milles marins de l’Alaska.
Le Ryon-Un Maru, destiné à la casse par son ex-propriétaire japonais, contenait encore 8 tonnes de gasoil et autres polluants, huiles, boues d’hydrocarbures, amiante, déchets électriques et électroniques, engins de pêche. Le chalutier n’est plus un danger pour la navigation – il a dérivé sans lumières et sans signal pendant un an dans l’océan Pacifique. Par 2 km de fond, c’est un danger pour les crustacés et les autres formes de vie sous-marine adaptées aux eaux glaciales et profondes. Ce type de gestion des déchets post-catastrophe est lamentable. Il ajoute à la pollution initiale. Il ne semble pas que le chalutier ait fait l’objet de contrôles radiologiques.
Robin des Bois a publié courant 2011 plusieurs communiqués sur le nombre, la diversité, la pérennité et les trajectoires de la foule des déchets flottants immergés ou entre deux eaux mise en mouvement par le tsunami dévastateur et meurtrier qui a frappé le Japon il y a un peu plus d’un an.
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