Liberté de Thon n°4.
22ème réunion ordinaire de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes (CICTA / ICCAT)
Suite du communiqué « Aujourd’hui quand vous mangez du thon, vous tuez un albatros »
La recommandation sur la réduction des captures accidentelles d’oiseaux de mer dans les pêcheries palangrières (1), présentée par l’Union Européenne, le Brésil, l’Uruguay, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni pour ses territoires d’outre-mer a été acceptée ce matin par consensus. Elle doit être définitivement entérinée en plénière demain.
Au moins deux des trois techniques de réduction des prises accidentelles d’oiseaux (1- mise à l’eau des palangres la nuit 2- dispositif d’effarouchement afin d’empêcher les oiseaux d’approcher des hameçons 3- lestage des lignes) devront être appliquées en dessous de la latitude 25° degré Sud au plus tard en juillet 2013, la Chine ayant demandé un délai supplémentaire de 6 mois. Le Japon souhaitait initialement que ces mesures ne soient appliquées que sur des « points chauds » identifiés comme problématiques.
Les Etats membres devront chaque année communiquer à la CICTA leurs données sur les oiseaux qu’ils capturent. Ils sont invités à proposer des nouvelles techniques pour réduire les prises et sont également encouragés à utiliser ces méthodes en Méditerranée où par exemple des puffins yelkouan sont capturés par les palangres thonières.
(1) Une palangre est une succession de lignes garnies d’hameçons. Selon la Convention sur la Conservation de la faune et de la flore marine de l’Antarctique, dans le cas des pêcheries de thons, l’effort de pêche annuel total dans l’hémisphère sud dépasserait les 100 millions d’hameçons.
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