Objet : nucléaire russe à Brest
Robin des Bois souhaite que soient publiés les résultats du suivi radiologique de la rade de Brest après l’escale du croiseur russe à propulsion nucléaire Piotr Velikiy (Pierre le Grand).
La présence dans la rade de Brest de ce navire militaire équipé de deux réacteurs de 300 Mégawatts n’est pas anodine. Elle impose à la préfecture maritime de Brest un protocole de surveillance de l’environnement qui avait d’ailleurs été mis en application à Toulon lors de la visite du même navire en 2008. (cf. les communiqués Pierre le Grand à Toulon sur le site de Robin des Bois).
Ce protocole comprenait la surveillance de l’air, de l’eau et des sédiments de surface avant l’arrivée du navire et après son départ. Ses conclusions ont été produites dans le cadre de la Commission d’Information du port militaire de Toulon du 12 décembre 2008. Il est dit d’une manière très succincte qu’ « il n’y a pas eu d’apport de radioactivité durant l’escale du Pierre le Grand ». Cette affirmation est peu crédible étant donné qu’un réacteur nucléaire rejette en permanence des effluents radioactifs. Le vice-amiral d’escadre a insisté alors sur le fait qu’en cas de risque majeur la seule possibilité consistait à remorquer le bâtiment en haute mer …
A noter que le site internet du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire affiche les comptes-rendus de la Commission d’Information du port de Toulon alors que ceux de la Commission du port de Brest sont indisponibles.
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