Le gouvernement chinois décide de la fermeture de son marché domestique de l’ivoire. Dans un premier temps, au plus tard le 31 mars 2017, les ateliers agréés de transformation d’ivoire n’auront plus le droit d’exercer cette activité. Dans un deuxième temps, au plus tard le 31 décembre 2017, les magasins agréés de vente d’ivoire au détail devront abandonner ce marché. Ces ateliers et magasins étaient alimentés par de l’ivoire « légal » en provenance de certains pays d’Afrique australe et par de l’ivoire provenant du braconnage à travers le continent africain.
La reconversion des ateliers et des commerçants sera accompagnée.
La lutte contre la contrebande de l’ivoire brut et des ivoires travaillés et les ateliers clandestins de transformation d’ivoire va être renforcée.
Des efforts d’information envers les consommateurs vont être intensifiés pour « créer un environnement favorable à la protection des éléphants, des autres animaux sauvages et de la flore » selon l’annonce du gouvernement chinois.
« Pour des raisons culturelles », la seule activité commerciale d’ivoire autorisée sera la vente aux enchères d’antiquités certifiées.
Robin des Bois salue cette décision historique du principal pays consommateur d’ivoire et souhaite que le Japon et tous les pays européens adoptent des mesures similaires, seules susceptibles de freiner et à terme d’éradiquer le braconnage des éléphants en Afrique et en Asie. Il sera par ailleurs vital d’éviter le report du marché de l’ivoire sur d’autres matières provenant d’espèces menacées d’extinction.
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