Avec la vente aux enchères sur les Champs-Élysées de pièces détachées du France et ramenées à grand frais de la baie d’Alang, la preuve est faite que le retour en Europe de parties de navires soumis à la casse est possible.
Robin des Bois déplore donc que les lots de matériaux toxiques embarqués à bord du France n’aient pas subi le même sort, pour le plus grand profit des communautés indiennes des plages d’Alang.
1.500 tonnes d’amiante, 4.000 sources radioactives et les tonnes de pyralène auraient dû, elles aussi, être rapatriées en Europe et à défaut d’une vente aux enchères être traitées avec autant de brio dans des sites dédiés non seulement en France mais surtout en Allemagne d’où le Norway, ex-France, accidenté et abandonné pendant plus 18 mois s’est scandaleusement échappé le 23 mai 2005 sans aucune décontamination préalable.